Etiologie : Responsables et coupables de l'apparition de cette maladie, Aeromonas punctata, Pseudomonas fluorescens, Aeromonas hydrophila, et Haemophilus piscium. Cette infection est propice à une deuxième colonisation de l'animal, laquelle est due à Flexibacter columanaris.
Symptomatologie : Les dégâts provoqués par leurs attaques sont considérables. Au premier stade de la maladie on peut parfois distinguer un épaississement sous forme d'une ligne qui appparaît sur le bord extérieur de la nageoire. Puis progressivement, les nageoires se transforment en lambeaux. La plupart du temps, il ne reste au poisson atteint qu'un semblant de nageoires aux contours vaguement blanchâtres. La maladie se propage du bord des nageoires vers leur centre, la dorsale et la caudale étant les plus exposées.
Pathogénicité : Ce sont les sujets affaiblis qui en sont les principales victimes et cela, quelle qu'en soit la raison ; morsure à la nageoire, erreur de manipulation, médiocre qualité de l'eau et surtout, mauvais entretien des bacs. Les poissons à long voile peuplant les bassins d'eau froide y sont particulièrement sensibles. Une température inférieure à 10°C est en effet souvent à l'origine du développement de la nécrose des nageoires.
Traitement : Un bactéricide utilisé à temps, combat efficacement cette infection. L'emploi de phénoxyméthanol, puissant bactéricide, peut être envisagé à condition d'isoler les sujets atteints dans un bac de quarantaine.
-Une solution de sulfate de cuivre au 1/2 000e, bain de 1 à 2 minutes.
-La Kanamycine ( sulfate) 1 gr pour 60 litres d'eau.
et en dernier mais à utiliser que sur des sujets très couteux, un antibiotique du groupe des céphalosporines.