Photo/M. Meyer.
Synonyme : Aucun.
Historique : Actuellement le genre Brachyrhaphis Regan, 1913 comprend 8 espèces de Cyprinodontidés vivipares, toutes originaires de l’Amérique centrale. Elles sont réparties du sud du Mexique jusqu’au Panama. La première description de Brachyrhaphis hartwegi, date de 1963, par Bailey et Rosen, ils le nommèrent ainsi en l’honneur du docteur Norman Hartweg. En 1977 commence la première exportation, par Schlosse, pour la ville de Vienne en Autriche.
Habitat : Il séjourne dans les petits fossés d’irrigations, rivières près de Retalhuleu (au sud du Guatemala). Dans le système du Rio Samala. Dans son milieu naturel, il est présent dans des zones de 60 cm à 6 m de large avec une profondeur de 40 cm à près de 200 cm. Dans des secteurs où l’on trouve des lits de blocs rocheux, éboulis et des zones de fonds vaseux. La température de l’eau affiche environ 26°C, avec une conductivité de 105 µS, le Ph s’établi à 7,3 ; la Dureté de 3 à 5°Dgh.
Originaire : d’Amérique Centrale, au sud du Guatemala.
Description : Cette espèce varie au sein du genre par le patron de sa coloration. Le corps des deux sexes est jaune-orange. La moitié arrière du corps présente parfois quelques bandes transversales sombres. Toutes les nageoires sont jaunâtres. Le dessin typique dans la nageoire anale manque. Le mâle attient une taille de 2,5 à 3 cm, la femelle 5 cm.
Dimorphisme sexuel : Le mâle est plus petit que la femelle, il possède un organe sexuel développé nommé gonopode. Cela lui permet d'introduire ses spermatozoïdes dans l'oviducte de la femelle, où ces derniers vivront longtemps. En effet, une femelle peut avoir plusieurs portées après un seul rapport, sans rencontrer de mâle! La femelle est plus corpulente que le mâle et développe une tache de gravidité.
Comportement : C'est un poisson cannibale, il dévore sa progéniture. L’espèce est à réserver pour l’aquarium spécifique.
Milieu : Il faut mieux prévoir un aquarium de plus de 60 litres. La plantation doit être imposante prévoir une surface comprise entre 50 à 70 %. Des plantes flottantes sont utiles aussi pour rassurer les pensionnaires. Un espace libre pour la nage lui est quand même consacré. Un sol sombre composé principalement de gravier, sable avec des pierres plates assemblées en feuilletages, pour créer des cachettes dans les interstices. L'ensemble est éclairé intensément, l'allumage et l'extinction ne doit pas être trop violente. Mais la plus douce possible, pour ne pas stressé les poissons et plus spécialement les femelles. Poisson aimant les eaux parfaitement transparentes, riche en oxygène et très propre. Une filtration puissante d'une valeur de trois fois le volume en 1 heure est requise. Sensible aux nitrates il demande un changement d'eau régulier de 35 % semaine. Pour son bien être la qualité de l’eau est un point qu’il ne faut surtout pas négliger ; un pH de 7,0 à 7,5 maximums, une Dureté de 3 à 5°dGH, la conductivité inférieure à 110µS et une température de 25 à 28°C, l'espèce préfère une eau se situant entre 26 et 28°C.Nettoyer les masses filtrantes toutes les 4 semaines.
Reproduction : Elle est facile mais demande un certain courage pour l’éleveur. Une reproduction viable, est possible à la seule condition que les géniteurs puissent manger une partie de leurs propres descendants, autrement il y a dégénérescence. Les mâles sont très hardis et pourchassent en permanence les femelles. Comme pour tous les membres de leur famille, les femelles doivent être en surnombre (3 femelles pour 1 mâle). Elles nécessitent de nombreuses cachettes, pour se réfugier quand les assauts deviennent trop entreprenants. Autrement la parade sexuelle est identique aux autres ''Poeciliidae'': le mâle se présente frontalement ou latéralement, par rapport aux femelles, vibrant et balançant son corps. La femelle s'accouple en général avec le mâle le plus attrayant. Il s'agit bien souvent du mâle le plus grand. Les femelles gravides se reconnaissent à une tache de gestation qui se développe à l'arrière de l'abdomen, et à leur volume croissant. La femelle n’est pas très productive elle varie avec la taille et l'âge de la mère entre 12 et 20 alevins d'une taille de 6-7 mm. Ceux-ci sont libérés toutes les 4 semaines, en fonction de la température de l'eau (26°C). Il est bon d'isoler la femelle gestante une dizaine de jours avant la mise bas, lorsque la « tache de gestation » et le ventre arrondi se précisent. On la place dans un aquarium d’une trentaine de litres comptant de nombreuses cachettes et des plantes (notamment de surface), cela peut aider à soustraire les alevins à l'éventuelle voracité de leur mère. Sortis du corps de la femelle, les alevins sont encore enfermés dans l'enveloppe de l’œuf, qui se déchire presque instantanément et libère l'alevin qui nage aussitôt. Les nouveau-nés naissent complètement développés et sont immédiatement capables de mener une vie indépendante. Ils commencent rapidement à chercher de la nourriture. Celle-ci se compose de zooplancton vivant, de nauplies d'artémias, d'aliments artificiels et de végétaux divers, il est préférable de les nourrir à l'aide de fines proies vivantes. Dans de très bonnes conditions, la croissance est assez rapide.
Nourritures : Mange de tout, mais surtout des proies vivantes ; daphnies, artémias, enchytrées, micro-vers, cyclops, larves de moustiques. Mais aussi en alternance ; flocons, petits granulés, algues, épinards congelés, laitue ébouillantée.
Particularités : La première reproduction doit être sacrifiée pour assurer une reproduction viable par la suite. Puis laisser sur les portées suivantes une perte de l’ordre de 50%, cette méthode est certes cruelle mais nécessaire, pour la survie de l’espèce.
Taille : Mâle 2,5-3 cm, femelle 5 cm.
Eau : pH: 7,0-7,5 Dureté : 3-5°dGH ; conductivité inférieure à 110µS.
Température : 25 à 28°C.
Ne pas descendre en dessous de 25°C.