Photo/ R.Schreiber.
Synonymes : Inconnu.
Historique : L'espèce a été décrite, en 1867, par Günther.
Habitat : Se caractérise souvent à partir d'un relief montagneux. Dans les rivières, dans des zones rocheuses à pentes fortes, ou de sédiments plus fins dans les zones, moins fréquentes, à pente faible. Elles sont caractérisées par une importante couverture végétale arborée, des eaux limpides, oxygénées et acides ph 6,5. Avec une faible conductivité de 15µS à 40 µS. Dans la Nature, les représentants du genre Nannocharax se nourrissent principalement des proies vivantes qu'ils rencontrent près du sol, telles larves d'insectes, vers, invertébrés. Les mollusques, crustacés et autres zooplanctons.
Originaire : Liberia et dans le bassin du Congo au Gabon. Bassin du Tchad, du haut Benue, du Niger, du Ouèmè, le cours supérieur du Komoè, la Haute Volta, le Ghana, les affluents du Baoulè, près de Doéklué et de Danané, la Côte d'Ivoire, les régions frontalières du Sierra Leone, tant à Konkouré qu'à Kolente, en Guinée dans les environs de Kribi, ainsi qu'au sud du Cameroun et au Gabon.
Description : A l'était juvénile, il présente une teinte de fond d'un gris sale. Au stade adulte, la coloration est un peu plus agréable. Cette coloration consiste en un monochrome de bruns dont la nuance de fond est un brun-jaune clair. La partie dorsale est ocre. Seules quelques taches dorsales d'un noir profond alignées de l’œil à la racine de la caudale rompent la monotonie de sa robe. Ces taches dorsales semblent souvent former des lignes obliques plongeant jusque dans la partie inférieure du corps. Une puissante bande ventrale prend naissance à la lèvre supérieure pour finir en une tache sur le pédoncule caudal. La bande latérale n'a pas de contours très nets et semble zigzaguer. Les nageoires dorsale, caudale, anale et ventrale sont ceintes d'un liséré sombre. Seule la petite nageoire adipeuse est d'un blanc laiteux, alors que les pectorales sont transparentes. Les dorsale, ventrale, anale et ventrale sont pointues, alors que les pectorales ont une terminaison ovale. L'adipeuse est arrondie. Tout le tiers inférieur du corps est blanc argenté, sans le moindre motif. La pointe du museau est d'un blanc notable et se distingue ainsi du reste du crâne. Il possède une petite bouche, en position infère, qui ne lui permet que d'attraper des proies de petites tailles, de préférence au sol.
Dimorphisme sexuel : Il n'est pas possible de déterminer le sexe à partir des caractéristiques externes.
Comportement : L'espèce est paisible et grégaire. Il peut vivre en solitaire mais cette formule n'est pas conseillée, il est préférable de le maintenir en groupe. Il trouve tout naturellement sa place dans un aquarium communautaire, mais il doit être placé avec des poissons aux comportements identiques.
Milieu : Un petit bac d'une cinquantaine de litres lui suffit, avec une plantation allégée et quelques lieux de repli ombragés constitués par des plantes à grandes feuilles ou des pièces de bois auront un effet tranquillisant certain et dissiperont rapidement des éventuels affolements. Une eau bien oxygénée, brassée et de bonne qualité est nécessaire, avec un pH de 6 à 7 et une Dureté de 4 à 7°dGH, avec un maximum de 15°dGH. Par-contre il est demandeur d'un éclairage important du bac ce qui correspond à son habitat naturel. Un substrat sombre et de faible granulométrie (sable et gravier), offrira un contraste à une robe claire. Il faudra veiller à ne pas choisir de gravier aux arêtes trop coupantes, sous peine de leur faire encourir quelques blessures. Une filtration sur tourbe est vraiment recommandée.
Reproduction : Elle n'a pas encore été accomplie en captivité.
Nourriture : Toutes les nourritures planctoniques, ainsi que les daphnies, cyclops et artémias qui sont très appréciés. Les tubifex et les enchytrées sont leur plat préféré. Il faudra veiller à ne pas donner de proies trop grosses. Les paillettes sont très mal acceptées au début, ainsi que la nourriture en flocon, après une période d'adaptation. Celui-ci happe les aliments lyophilisés entrainés par le courant produit par le rejet du filtre.
Remarques : Une eau douce n'est pas absolument nécessaire. Il faut noter que Nannocharax. Fasciatus réagit rapidement à un taux anormal de nitrites, qu'il supporte très mal.
Particularité : Une très forte ressemblance avec le Characidium du continent Américain, ce dernier '' demeure '' sur le sol à l'aide des nageoires pectorales et pelviennes, tandis que Nannocharax se sert des pelviennes et de l'anale et quelques-fois du lobe inférieur de la caudale. Il progresse dans le bac, toujours la tête en bas avec un angle de 45°.
Taille : Mâle, femelle 7,5 cm.
Eau : pH: 6 à 7. Dureté : de 4 à 7°dGH,
maximum : 15°dGH.
Température : 22 à 25°C.