Les performances d'un filtre doivent être en proportionnées au volume du bac et à la densité de la population de poisson donc à l'apport proportionnel de déjection . Le flux sera rapide, mais pas sur-dimensionné, sinon, il risque d'être la cause de certains problèmes.
Considérons, par exemple, le cas des plantes aquatiques. La plupart d'entre elles atteignent leur équilibre dans des eaux stagnantes ou à faible courant. Seules quelques rares espèces comme Bolbitis, se complaisent eu eau vive, à l'image des algues qui, dans ces conditions, trouvent un rythme de développement optimal. Par conséquent, les turbulences provoquées par un système de filtration trop puissant vont favoriser la croissance de très nombreuses algues au détriment de celle des plantes. La longévité des poissons en sera également affectée. C'est résultats sont rarement ceux recherchés par les aquariophiles, soucieux de disposer d'un matériel performant.
Bien qu'il soit possible de concevoir et de fabriquer sa propre installation, mieux vaut limiter son choix aux modèles existant dans le commerce, le temps et l'expérience venant, on peut envisager par la suite la mise au point de dispositifs personnalisés adaptés à ses bacs et parfaitement intégrés au décor.
La gamme des équipements disponibles sur le marché est varié et les avantages comme les inconvénients de chacun d'entre eux sont connus depuis longtemps. En réalité, cette diversité n'est qu'apparente, puisque le fonctionnement de tous ces appareils repose uniquement sur les deux grands principes de base qui sont la filtration de type horizontal et celle, à contrario, de type vertical. Ces termes font référence à l'orientation principale de la masse filtrante et non à la direction de circulation de l'eau. Dans tous les cas de figure, le compartiment réservé à l'épuration doit posséder des dimensions suffisantes pour accueillir une pompe et il doit être d'un accès facile.