Synonymes : Corydoras meridionalis.
Historique : L'espèce est décrite en 1910 par Steindachner, la première importation dans les années 1970 K.H. Lüling.
Habitat : Eaux peu profondes. Se positionne pratiquement dans une zone de courant, aux abords des torrents. Fréquente le bord des berges aux fonds sablonneux dans lesquels il farfouille et se camoufle. Le sol, contient des pierres, des résidus de bois ( racines ), des feuilles.
Originaire : Amérique du Sud. État du Paran, Jaragna de la région de Joinville,au sud du Brésil
Description : Ehrhardti possède un corps plus svelte que d'autres Corydoras. Ses flancs sont recouverts de deux rangées de plaques osseuses rectangulaires, dont la disposition rappelle une armure médiévale. Ses plaques dermales lui assurent une protection efficace contre tout prédateur enclin à le mordiller ou à vouloir en faire son repas. Les premier rayons des pectorales, de même que celui de la dorsale, se transforment en piquants redoutables et dentelés. La coloration est variable se qui parfois perturbe l'identification de l'espèce, il ressemble beaucoup à Corydoras paleatus, mais il a une pigmentation de couleur sombre plus nette et d'une taille légèrement plus grande. En règle générale, sa robe varie du gris clair doré-argenté au gris clair rosâtre. Elle est tachetée irrégulièrement de gris foncé bien visibles. Toutes les nageoires sont grises et légèrement translucides.
Dimorphisme sexuel : Le mâle est plus svelte et légèrement plus étiré.
Comportement : Très paisible, robuste, grégaire. Dans la nature il vie en groupes, parfois clairsemés, parfois denses, peuvent ainsi comprendre jusqu'à plusieurs centaines d'individus. Il faut donc le maintenir de préférence en petit groupe d'une dizaine de sujets. Pratiquement toujours en mouvement, il se repose rarement. Fouillant le sol, en permanence à la recherche de nourriture.
Milieu : volume à partir de 100 litres. Il apprécie une végétation dense (avec feuille large, de la mousse de Java, fougère, anubias, cryptocoryne, échinodorus parviflorus ), entrecoupée de quelques plages libres de sable fin. Pour lui et comme les autres Corydoras, pas de sédiments à arrêtes vives, risque de blessures, et des infections par les bactéries accumulées dans le substrat est toujours à craindre. L'intensité lumineuse du bac ne doit pas être trop puissante. Des plantes flottantes peuvent contribuer à créer des zones abritées ( Riccia fluitans, Salvinia auriculata, Limnobium laevigatum....). , sans l'empêcher d'accéder à la surface pour happer de l'air. Il ne faut pas oublier de rajouter quelques racines de tourbière, de demi-noix de coco et des galets plats. Peut exigeant quant à la qualité de l'eau pourvu qu'elle soit douce à moyennement dure de 2 à 15°dGH, et légèrement acide à neutre pH 6 à 7, maximum 7,4. Pour la température de l'eau entre 19 et 23°C. Comme il est très remuant il lui faut une bonne filtration. De plus dans son milieu naturel il fréquente les zones mouvementées des abords des torrents, il faut donc recréer se brassage d'eau, de deux à trois fois le volume d'eau en 1 heure et cela pour avoir une eau limpide et propre avec le rejet d'une turbine ou d'un filtre. L'entretien régulier des masses filtrantes est assuré toutes les 4 semaines.
Reproduction : Aujourd'hui aucune donné réellement sérieuse ne peut être pris en compte, cette espèce n'est toujours pas élevé par les professionnels et elle est encore prélevée dans la nature.
Nourriture : Mange tout, mais préfère les nourritures vivantes telles que les Larves de Moustiques, Tubifex, Artémias, Cyclops et des Daphnies. S’accommode en aquarium d'une nourriture ; sèche, congelé, lyophilisée.
Remarques : En cas de maladie ( très rare ) ne supporte pas la présence de sel, même en très faible quantité et aussi les surplus de médicaments qui jonchent le sol, pendant et après les traitements ( risque mortel ). Dans le milieu naturel, la période de ponte des Corydoras correspond en principe à notre hiver ( France ), c'est-à-dire entre décembre et avril. Ceci est du à l'inversion des saisons en hémisphère sud.
Particularité : Il est capable de respirer l'air atmosphérique qui passe dans son sang grâce à son intestin modifié. Il se dirige précipitamment alors en surface pour absorber des bouffées d'air. Puis il regagne les couches inférieures de l'eau plus sécurisantes pour lui. Après en avoir prélevé l'oxygène, il rejette le résidu gazeux par l'anus.
Taille : Mâle 7, femelle 6.5 cm.
Eau : pH 6 à 7, maximum 7,4. Dureté : de 2 à 15°dGH.
Température : 19 à 23°C.