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 Trichogaster lalius (Colisa lalia)

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URNAC
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URNAC


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MessageSujet: Trichogaster lalius (Colisa lalia)   Trichogaster lalius (Colisa lalia) I_icon_minitimeMer 9 Fév - 1:49

Trichogaster lalius (Colisa lalia) Tricho10
Photo /http://estalens.fr

Synonymes : Colisa unicolor, Colisa cotra, Trichopodus lalius, Trichopsis lalius, Trichogaster unicolor, Trichogaster lalius.
Habitat : Le Bengale couvre la plaine du Gange, tandis que la province d'Assam s'étend sur la plaine du Brahmapoutre. Ces deux fleuves forment un gigantesque delta qui débouche sur l'océan Indien. Le climat se caractérise par une pluviométrie très forte en ces lieux, qui est à l'origine de nombreuses inondations; l'aire de répartition de Cotisa Latia est donc très étendue. De plus, mares, étangs et cours d'eau, ainsi d'ailleurs que tout le système d'irrigation mis en place pour la culture du riz, ont favorisé l'expansion de cette espèce. Dans les rizières, la hauteur d'eau est faible, chaude, boueuse et contient peu d'oxygène dissous. La température peut varier énormément, de 14°C à plus de 40 °C selon les saisons.
Originaire : Le lalia est originaire des provinces du Bengale et d'Assam, situées au-dessus du tropique du Cancer, au nord-est de l'Inde.
Description : Le corps est ovoïde, assez comprimé latéralement. Sa bouche petite et oblique, tournée vers le haut, indique qu'il fréquente les couches superficielles de l'eau. La nageoire dorsale, longue, débute au même niveau que les nageoires pectorales et se prolonge jusqu'au pédoncule caudal. Elle se termine en pointe pour le mâle et s'arrondit chez la femelle. La nageoire anale est semblable à la dorsale, mais reste identique pour les deux sexes. Les ventrales sont réduites à leur plus simple expression, un seul rayon, très long. Elles font office d'organe tactile et servent à explorer un environnement limoneux, trouble en général. Le corps est couvert de petites écailles cténoïdes, bien alignées. La robe de Colisa lalia est littéralement éblouissante, une explosion de couleurs. Le rouge-brun, strié d'une dizaine de lignes bleu turquoise, est la palette dominante du mâle. Les opercules et la gorge sont d'un bleu métallique. La femelle est beaucoup plus terne, les stries bleues sont fortement estompées au profit d'une coloration discrète, pratiquement uniforme, gris-brun. La gorge et le ventre sont plus clairs. Elle ne possède pas, et loin s'en faut, la superbe coloration du mâle.
Dimorphisme sexuel : La nageoire dorsale, se termine en pointe chez le mâle et s'arrondit chez la femelle, elle possède une robe beaucoup plus terne.
Comportement : Les premiers jours de sa présence dans un nouvel aquarium, il peut se montrer relativement timide. De nature calme et paisible envers ses congénères et les autres espèces, sauf en période de frai où le mâle développe un comportement belliqueux envers les femelles, mais sans danger pour ces dernières dès l'instant qu'elles peuvent se soustraire à son ardeur sexuelle. Cependant, c'est en aquarium spécifique que l'on peut le mieux étudier le comportement
de ce poisson.
Milieu : Pour ce faire, une soixantaine de litres d'eau suffisent. L'agencement du volume restituera si possible le biotope naturel. Un aquarium bien planté et offrant quelques cachettes est l'idéal. La végétation offre des refuges naturels pour les femelles.  Racine de tourbière, galets de rivière, une dizaine des pieds d'Hygrophila polisperma, Hygrophila difformis, Cryptocoryne, constituent le décor principal. A la surface de l'eau, quelques plantes peuvent êtres adjointes, comme Riccia fluitans et Ceratophyllum demersum. Un bon éclairage assure une végétation abondante et un apport de lumière solaire matinale 1 à 2 heures  peut stimuler un couple à frayer. Quant au substrat, il est composé de sable, de préférence foncé, à choisir dans la palette des sables de rivière d'une granulométrie de 2 à 3 mm, ce qui fait bien ressortir les couleurs. Il faut éviter l'emploi du sable blanc qui ne met pas en valeur les couleurs. Une filtration n'est pas d'une nécessité vitale, mais permet un bonne répartition de la chaleur et aura  l'avantage de maintenir l'eau propre. Un diffuseur est à proscrire, car les remous provoqués gênent l'édification du nid de bulles lors du frai. Ordinairement, l'eau du robinet convient dès l'instant qu'elle n'est pas trop dure et alcaline: autour de 10 à 15°dGH. La température de maintenance ne doit pas descendre en dessous de 22°C, l'optimal se situant autour de 25°C. Le pH est tout simplement proche de la neutralité, c'est-à-dire pH 7,0. L'aquarium est couvert, mais non hermétiquement clos, de façon à permettre le renouvellement du volume d'air contenu entre la surface du liquide et le couvercle, afin que les poissons puissent venir y respirer.
Reproduction : Le frai s'effectue dans un aquarium à partir d'une trentaine de litres environ et il est identique à celui de nombreux autres membres de la famille. A condition de posséder une femelle gravide, la ponte se produit en général dès le lendemain de l'installation du couple dans le bac. Il est à noter que la disposition à frayer est, comme pour beaucoup d'autres poissons, influencée par les variations de pression atmosphérique et par un apport d'eau neuve qui stimule les candidats. En prévision de la ponte, le mâle construit un nid de bulles dans lequel sont incorporés des fragments de végétation. Inlassablement il construit son nid. La température de l'aquarium est stabilisée entre 25°C et 30°C, permettant ainsi à la couche d'air à la surface d'être chaude et humide. Un abaissement du niveau d'eau d'une dizaine de centimètres a pour but la création de cette fameuse portion atmosphérique comprise entre la surface et le couvercle de l'aquarium. En effet, un air froid est préjudiciable à la préservation du nid, des œufs et des larves, et ultérieurement, il est à craindre une mortalité importante des alevins au moment crucial de la formation du labyrinthe. lors de la nidification on remarque que le mâle prélève de l'air en surface, avec sa bouche, puis descend à quelques centimètres sous le nid. Il expulse ensuite des bulles d'air enrobées dans du mucus, ajuste le tir et les incorpore à la fragile construction. Une fois terminé, ce nid peut mesure jusqu'à 8 cm de diamètre et peut s'élever de deux centimètres au-dessus de la surface de l'eau. Pendant sa construction, la femelle n'est pas tolérée à l'intérieur du périmètre de l'édifice. Observant de loin la scène, elle s'approche peu à peu, après plusieurs essais infructueux. Estimant son travail terminé, le mâle se pavane alors devant la femelle, toutes nageoires déployées, paré de sa robe la plus étincelante. Parfois il se sert de ses longs filaments ventraux pour prodiguer des caresses et lui tamponne l'abdomen avec son museau. Ses démarches, à leur tour, ne sont pas toujours rapidement couronnées de succès. Il arrive que la femelle s'enfuie devant tant d'ardeur amoureuse. Le mâle cherche à attirer inlassablement sa compagne. Lorsqu'elle est prête et lasse de se faire désirer, il y a  alors un changement radical de comportement . C'est à présent celle-ci qui tamponne l'abdomen du mâle en signe de consentement. Les poissons nagent en cercles de plus en plus restreints sous le nid. Après plusieurs tentatives, le mâle enlace la femelle, de façon à former un « U », autour d'elle. Ensuite, les partenaires basculent sur le dos, le ventre dirigé vers la surface. Le mâle comprime alors fortement le ventre de la femelle. Les œufs et la laitance sont expulsés en même temps. Très légers, les œufs remontent à la surface sous le nid, pendant que l'étreinte du couple se relâche. et se sépare quelques secondes après. Le mâle sitôt revenu de ces émotions s'empresse de récupérer les quelques œufs qui ont tendance à couler et les souffle dans le nid. A chaque étreinte, une vingtaine d’œufs sont ainsi émis. Celles-ci se succèdent toutes les cinq minutes environ, après un moment de récupération. Pendant ce moment d'accalmie, le mâle en profite pour consolider le nid en soufflant de nouvelles bulles. La ponte dure entre une et deux heures, selon le degré de maturité de la femelle. Durant ce laps de temps, plusieurs centaine d’œufs ont été produits, mais pas tous fécondés. Le frai terminé, il convient de retirer la femelle. Le  mâle s'occupe seul de sa  descendance, et monsieur se montre impitoyable et chasse ma nu militari sa compagne des environs immédiats du nid. En pratique, il est possible de laisser réuni le couple, qui est apte, en période favorable, de frayer toutes les semaines. Un tel comportement dure environ un mois. La femelle ne mange pas les œufs, ni les jeunes. Dans un aquarium suffisamment grand et  pourvu de cachettes, avec de bons parents, le problème de retirer la femelle ne doit pas en' être un. Après le frai, le mâle passe son temps sous le nid, vérifiant son état, soufflant quelques bulles par-ci, par-là, rassemblant les œufs. Vingt-quatre heures après la ponte, à 27°C, on commence à voir les minuscules larves fraîchement écloses. Le sac vitellin est résorbé en une soixantaine d'heures, les jeunes nagent alors librement et commencent à quitter le nid paternel, celui-ci  ne sait plus ou donner de la tête pour ramener ce petit monde au sein du nid. Dépassé par le nombre, il a un mal fou  à rassembler tous les alevins. Certains aquariophilistes préfèrent alors le retirer lui aussi, car il peut par énervement manger quelques alevins. La première nourriture des alevins consiste en infusoires présents dans l'aquarium équilibré comme il se doit.; un apport de micro-organismes doit très vite être fourni, alors préparez votre riz paddy et vos rotifères. Les alevins sont très peu mobiles : ils attendent littéralement que la nourriture leur tombe dans la bouche. Les nauplies d'artémias sont acceptées au bout du dixième jour. Le plus dur est de faire la transition entre les différentes nourritures. Il ne faut pas se faire d'illusions, c'est une période critique, avec une mortalité très importante. Il n'est pas rare de voir naître 300 alevins, mais les 3/4 disparaissent par manque de nourriture. E suite, la croissance se poursuit pratiquement sans problèmes. Le second point crucial se situe entre la 4e et la 6e semaine, époque de la formation du labyrinthe. Cependant, si les courants d'air sont évités, cela se passera sans problème. Au début, les jeunes ont une couleur uniforme gris-brun. Ce n'est que vers la 10e semaine que quelques colorations bleutées apparaissent sur les opercules des mâles. Vers l'âge de trois mois, les jeunes sont sexués et prêts à débuter leur vie. Il est néanmoins plus sage d'attendre l'âge d'un an. Comme pour tous les poissons, une nourriture de qualité et variée est à la base même de nombreux succès.
Nourriture : Accepte sans difficulté les paillette, mais préfère évidemment les nourritures vivantes. larves de moustiques, de chironomes, daphnies, enchytrés, vers Grindal. Des distributions d'artémias congelées ou sous formes de nauplies étant aussi très appréciées.
Remarques : Au fil du temps, dans les élevages, à force de sélections, sont apparues de nouvelles variétés typiquement commerciales. Le lalia rouge, arc-en-ciel et néon n'ont plus rien à voir avec les individus d'origine. Cependant, il faut bien admettre que, pour cette espèce, la sélection est en général une réussite, ces souches sont tout aussi résistantes et quel plaisir pour les yeux. Les Belontiidés sont, entre autres, caractérisés par la présence d'un organe de respiration annexe, le labyrinthe. Cet organe supra branchial, situé dans le crâne, est constitué de fines lamelles recouvertes de membranes richement vascularisées. Cette spécificité permet les échanges gazeux lorsque le poisson vient « piper » l'air en surface. Grâce à cet organe, il peut survivre dans les eaux pauvres en oxygène et assurer ainsi sa descendance. En cas d'impossibilité de capter le précieux gaz atmosphérique, il étouffe et peut donc se noyer si, par malheur, il reste coincé dans un élément du décor de l'aquarium.
Taille :Mâle, femelle 5 cm.
Eau : pH: 7 à 7,2.Dureté : de 10 à 15°dGH.
Température : 22 à 28°C,  optimal 25°C.
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Trichogaster lalius (Colisa lalia)
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