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Synonymes :Tétraodon travancoricus, Monotetrus travancoricus.
Historique : La première description date de 1941, par Hora et Nair.
Habitat: Ce poisson fréquente des eaux à courant lent ; ruisseaux, rivières, mais bien oxygénées.
Originaire : Travencore ( ancien état princier des Indes britanniques ).
Description morphologique : Ce poisson se caractérise par un aspect primitif, facilement identifiable ; une très petite taille, le plus petit de la famille des tétraodons. Les nageoires ne possèdent pas de rayons mous et les pelviennes sont absentes. Les nageoires dorsale et anale, situées au même niveau, sont placées très en arrière du corps. La tête, représente presque un tiers du corps. Les côtes sont absentes et le nombre des vertèbres est peu important. La peau, dépourvue d'écailles, est nue, le ventre est blanchâtre tandis que le reste du corps, possède des taches noires sur les flancs, sa coloration principale peut varier légèrement passant du gris jaunâtre au marron avec des légers tons verts. De plus, elle dégage une forte mucosité protectrice. Les caractéristiques les plus visibles sont d'une part les yeux, très mobiles, imposants et indépendants, qui lui confère un champ de vision très étendu et d'autre part le « bec », formé par la soudure des plaques dentaires, qui lui permet de s'attaquer à des proies munies de coquille ou de carapace.
Dimorphisme sexuel : Possible à l'âge adulte, le mâle est plus petit et la femelle est plus trapue.
Comportement : Il est le plus pacifique représentant du genre. Aucun problème pour le maintenir dans un bac d'ensemble à partir du moment que les paramètres de l'eau lui convienne. D'un tempérament vif, il est toujours en mouvement. Ne s'attaque pas trop aux plantes.
Milieu : La maintenance ne pose pas de difficultés particulières, prévoir un aquarium de 100 litres minimum pour un bon équilibre, avec de préférence une eau Dure ( il peut vivre en eau douce mais il est plus fragile ), un apport de sel de 1 à 2 g par litre d'eau pour cette espèce suffit. Les paramètres seront pH 7, Dureté de 8 à 12° dGH, la température est ajustée à 25°C. Le substrat est composé d'un sol sablonneux sans arrêtes vives, pour éviter les risques de blessures, ainsi que des infections causées par les bactéries accumulées dans le sol. Une végétation luxuriante est plantée dans la périphérie du bac, pour pouvoir laisser une place importante pour la nage libre. La décoration est assurée avec des bambous, racines, roches, noix de coco coupées en deux. Une bonne filtration doublée d'un fort brassage ( 3 à 5 fois le volume par heure ), il salit très vite son environnement. De fréquents changements d'eau sont assuré chaque semaine, d'une valeur de 30 à 35% du volume du bac. L'intensité lumineuse peut varier de moyen à fort.
Reproduction : En captivité le frai est possible, mais relativement compliqué ; Uniquement en eau Dure et à condition d'avoir un couple mature. Il n'est donc pas facile d'observé cette espèce pour une reproduction. Dans la nature, la femelle dépose ses œufs sur une pierre plate. Après la ponte le mâle s'occupe seul des soins et assure la défense du nid jusqu'à l'éclosion. Le nourrissage des alevins est beaucoup plus compliqué qu'il n'y paraît. En conclusion il n'y a pas de données constituées sérieuses de reproduction en captivité, à ce jour.
Nourriture : Du vivants, le « bec » de ces poissons pousse constamment, ils ont donc besoin d'user continuellement leurs dents; Petits escargots, petites moules, petites palourdes, vers de vase. Un complément végétal est également indispensable pour le bien-être de ce poisson. Si l'apport de nourriture consistante est insuffisante, il n'hésitera pas à grignoter les plantes de l'aquarium.
Remarques : Attention, contient une toxine « fugu » qui provoque de graves troubles neurotoxiques. Cela a pour conséquence, en aquariophilie, de provoquer la mort des poissons se trouvant à proximité d'un Tétraodontidae apeuré ou malade qui rejette alors ses toxines dans l'eau. De même, il faut éviter d'acclimater un de ces poissons avec d'autres sujets, ainsi que la cohabitation dans un aquarium trop exigu.
Cette espèce peut éventuellement convenir pour un débutant confirmé. Ne supporte pas les traitements pharmaceutiques à base de cuivre, extrêmement sensible aux nitrites et l'ammoniac. Quand Tetraodon travancoricus n'est pas en plein forme, il fabrique une hypersécrétion de mucus recouvrant la peau d'une pellicule visqueuse blanchâtre. Il est alors urgent de procéder à un changement d'eau massif.
IMPORTANT ; La capture avec l'épuisette pour un transfert doit se faire sans sortir le poisson hors de l'eau, même un court instant.
Particularités : Les Tétraodons ont la faculté de se gonfler d'air ou d'eau lorsqu'un danger se présente . Ceci grâce au sac stomacal aérien qui est une annexe ventrale de l'estomac. Le gonflement se fait par déglutition. Les poissons ont quelquefois du mal à expulser l'eau et davantage encore l'air. Il faut donc faire très attention, pour ne pas déclencher inutilement le processus trop souvent.
Taille : Mâle 2,5, femelle 3 cm.
Eau : pH: 7 .Dureté : de 8 à 12°dGH.
Température : 25°C.