Quelle quantité d'aliments faut-il distribuer?
Il est bien connu que l'on nourrit trop les poissons d'aquarium. Du coup ils produisent des déchets qui peuvent qui peuvent être à l'origine de leur mort. Il faut donc parfois les faire jeûner. Mais que faire lorsqu'un poisson ne mange pas ou que l'on doit s'absenter quelques jours ?
La ration quotidienne d'un poisson ne doit pas dépasser quelques pour cent du poids de son corps; elle correspond environ à 75-80 % de la satiété ( c'est-à-dire le moment où le poisson n'accepte plus de nourriture, où il est repu ). Il ne faut donc pas alimenter les poissons jusqu'à ce qu'ils refusent l'aliment, mais s'arrêter un peu avant. La ration diminue avec l'âge et la taille, elle est donc plus importante pour les alevins et les juvéniles; leur vitesse de croissance étant plus élevée que celle des adultes, leurs besoins sont supérieurs.
Des poissons de petite taille ( Characidés, Cyprinodontidés, Poeciliidés, entre-autres) devraient manger environ 2 à 3 % de leur poids pendant les premiers mois de vie, c'est-à-dire moins de 4,5 mg par jour! Au-delà, la ration ne doit pas dépasser 1-1,5%; pour les mêmes espèces, cela donne 6 mg par jour, au maximum. Pendant à peu près douze mois, et pour atteindre environ 4 g, un poisson de ce type n'aura donc mangé que 15 à 20 g; une boite de 50 g ( petite boîte de paillettes du commerce) peut donc suffire pendant six mois pour sept à huit poissons, et pendant trois mois pour une quinzaine de poissons.
Ces données ne sont qu'indicatives, elles résultent de plusieurs expériences d'aquariophiles avec des aliments artificiels du commerce. Elles ne concernent que les espèces ayant une petite taille à l'âge adulte (jusqu'à 8 cm) pour les plus gros poissons, la ration idéale oscille entre 0,5 et 1%.
Les aliments naturels étant moins riches en protéines et lipides que les aliments artificiels, la ration peut alors être doublée.
La ration des reproducteurs est identique à celles des adultes, il est inutile de les gaver; ce qui est important, c'est la qualité, d'où la nécessité de diversifier.