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     Coydoras napoensis

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    Coydoras napoensis Empty
    MessageSujet: Coydoras napoensis   Coydoras napoensis I_icon_minitimeMer 27 Fév - 2:22

    Coydoras napoensis Coydor10
    Photo/ A. Mancini.

    Synonyme : Inconnu.
    Historique : Les descripteurs de l'espèce sont Nijssen et Isbrücker en 1985.
    Habitat : Sa localité typique est le bassin du Rio Napo ( d'où le nom spécifique ). Il se repose en eaux peu profondes de 20 cm à 50 cm, se positionne dans des zones ou le courant est faible, ou la lumière du jour est tamisée, sous la couverte végétale. Fréquente le bord des berges aux fonds sablonneux dans lesquels il farfouille et se camoufle. Le sol, contient des pierres, des résidus de bois ( racines ), des feuilles. À l'approche du crépuscule ils se rassemblent par centaine à la recherche de nourriture. Dans le sable mou ils peuvent facilement creuser pour dénicher leur nourriture composée de vers, de crustacés et de larves d'insectes, sans pour autant blesser leurs délicats barbillons.
    Originaire : Amérique du Sud ; l’Équateur, mais aussi le Pérou, dans la région de Loréto.
    Description : Corydoras napoensis appartient au groupe «  elegans », renfermant entre autres C. elegans, C . undulatus. C. latus et les espèces « naines » du genre C.hastatus, C. pymaeus, C. nanus. Les espèces de ce groupe se ressemblent beaucoup, il possède un corps trapu, son museau est plutôt court. Le corps de napoensis présente une robe argentée avec une série de bandes noires horizontale qui commencent à la base de nageoire caudale, elles se terminent au niveau des opercules, on peut dire également que le corps est parsemé de zébrures noires sur la partie haute du corps et dans une moindre mesure sur la tête. La nageoire dorsale est fortement tachetée de noire. Le ventre est gris pâle. Il possède les mêmes caractéristiques que ses cousins, un profil dorsal bombé et un ventre plat en forme de semelle. La bouche infère et pointue est dotée de six barbillons servant d'organes tactiles, très utiles dans l'obscurité. Ses flancs sont recouverts de deux rangées de plaques osseuses rectangulaires, dont la disposition rappelle une armure médiévale. Ses plaques dermales lui assurent une protection efficace contre tout prédateur enclin à le mordiller ou à vouloir en faire son repas. Le premier rayon des pectorales, de même que celui de la dorsale, se transforment en piquants redoutables et dentelés. La taille de la femelle avoisine les 5 cm, elle ne dépasse pas les 4,5 cm pour le mâle.
    Dimorphisme sexuel : En dehors de la période de reproduction, c'est à dire pendant la saison des pluies il est difficile de faire une différence. Néanmoins on peut remarquer que le mâle est plus svelte et d'une taille plus restreinte.
    Comportement : Robuste, paisible. Grégaire il aime vivre en groupes, de plusieurs individus de la même espèce (6 ou 8 minimum). Il occupe l'étage inférieur de l'aquarium passant une partie de son temps à fouiller le substrat à la recherche de nourritures. Il passe aussi par des périodes de repos à l'abri sous une souche. Très bien adapté pour un aquarium communautaire, mais avec des poissons calmes.
    Milieu : Un aquarium, à partir de 100 litres. La surface au sol, doit être assez importante, pour qu'ils puissent fouiller le substrat meuble et épais, en sable fin de Loire. Pas de quartz, il blesse les barbillons du Corydoras, et des infections par les bactéries accumulées dans le substrat est toujours à craindre. Une végétation imposante, sur les côtés. L'intensité lumineuse du bac ne doit pas être puissante, il se sent plus à l'aise avec un éclairage diffus. Des plantes flottantes peuvent contribuer à la création de zones abritées ( Riccia fluitans, Salvinia auriculata, Limnobium laevigatum....). , sans l'empêcher d'accéder à la surface pour happer de l'air. Il ne faut pas oublier de rajouter quelques racines de tourbière, de demi-noix de coco et des pierres sans arêtes vives. Les paramètres physico-chimiques seront une eau très douce à moyennement dure de 3 à 12°dGH, le pH de 5,5 à 7,5 maximum ( l'espèce préfère une eau acide ). Pour la température l'eau sera comprise entre 22 et 25°C, pour la maintenance. Une bonne filtration sur tourbe et un léger courant créer par le rejet d'une turbine ou d'un filtre. Il faut donc recréer un brassage d'eau, de deux à trois fois le volume d'eau en 1 heure et cela pour avoir une eau limpide et propre avec le rejet d'une turbine ou d'un filtre. L'entretien régulier des masses filtrantes est assuré toutes les 4 semaines. Prévoir un changement d'eau hebdomadaire de 20 à 30 %.
    Reproduction : Relativement facile, mais pour cette espèce il est préférable de posséder un conductivimètre. Une filtration sur tourbe est la meilleur solution. Il faut attendre que la femelle soit pleine et qu'il y a une baisse de pression atmosphérique pour le déclenchement du frai. Choisir des bons géniteurs ( 3-4 mâles pour 1 femelle ), et distribuer une nourriture de choix. La température pour la reproduction au départ se situe à 25-26°C, avec des chutes subites de 6-7°C du bac ( 19-21°C ) changement d'eau de 50-55 % indispensable, pour recréer la saison des pluies, mais avec de l'eau osmosée pour ramener et atteindre les valeurs suivantes ; Ph 5,5- 6,5. Dureté 5- 6°dGH. KH 3-5°, Conductivité 200-300µS/cm², facteurs qui déclenche la ponte généralement 48 heures après. La parade nuptiale est identique aux autres corydoras : le mâle poursuit la femelle tentant de lui toucher les flancs. Si la femelle est réceptive, elle s'approche des nageoires pelvienne du mâle, de manière à former un T et laisser échapper quelques œufs, le mâle les fertilises pendant environ 30 secondes. La femelle recueille les œufs ronds et translucides ( 1-3 œufs ), dans une cavité située entre ses nageoires pelviennes, et les "colle" à un endroit propice qu'elle a choisie, sur une vitre, une plante, un décors. Au final, et suivant la maturité de la femelle, il faut compter une moyenne de 25 d’œufs de couleur crème de 1,5 mm de diamètre. Après la ponte laisser remonter et stabiliser l'eau à 24°C les œufs sont majoritairement éclos en 4 jours. Les larves sont relativement grandes à la naissance, le sac vitellin est petit et est résorbé en 3 jours. Au bout d'une semaine ils atteignent une longueur proche de 3 mm, 1,5 cm à 3 semaines et 1,9 cm à 5 semaines. Dans le cas ou vous avez choisi le bac communautaire vous pouvez alors intervenir, avec une lame de rasoir si vous souhaitez récupérer les œufs à la main ou couper une feuille. Placer les œufs dans un tout petit aquarium avec l'eau du bac de ponte. Une hauteur d'eau de 7 à 9 cm, puis augmenter d'1cm tous les jours, mais seulement à partir du troisième jours après les naissances avec une eau reposée et aérée depuis plusieurs jours, surtout lors du premier mois de croissance ( il est préférable de garder un œil sur les œufs pour éliminer tous les œufs stériles ). Température 24°C, avec un diffuseur pour créer un courant, et quelques gouttes de bleu de méthylène ( solution à 5 % 2 à 3 gouttes pour 10 litres d'eau ), pour retarder un maximum le développement des moisissures sur les œufs. Il faut attendre que le sac vitellin soit résorbé pour pouvoir commencer à nourrir avec une alimentation liquide ( infusoires obligatoire ), 3 à 4 fois par jour pendant une petite dizaine de jours, puis des micro-vers, de la poudre fine, et des nauplies d'artémia. Progressivement vous pouvez leur donner de la nourriture en paillette écrasée. Effectuer des petits changements d'eau très régulièrement ayant les mêmes paramètres physico-chimiques ( les œufs et les alevins y sont très sensibles ). Attention à la propreté du bac, une hygiène la plus stricte possible. Il faut attendre 2½ à 3 mois après leurs naissances pour qu'ils deviennent identique mais à une échelle plus petite que leurs parents.
    Nourriture : Omnivore. Petit vers, insectes, artémias, comprimés lyophilisés, flocons. Un complément végétal est important.
    Remarques : Très calme, il passe une grande partie de son temps dissimulé sous une feuille ou dans un recoin de l'aquarium. En cas de maladie ( très rare ) ne supporte pas la présence de sel à base de cuivre, même en très faible quantité et aussi les surplus de médicaments qui jonchent le sol, pendant et après les traitements ( risque mortel ). L'usage de l'eau osmosée ou d'eau de pluie non polluée pour l'espèce est indispensable pour obtenir les bons paramètres surtout pour la reproduction. Supporte très mal des montés en Nitrates,. Un corydoras maintenu dans des conditions optimales peut vivre 10 ans. Les œufs et les alevins sont beaucoup plus sensibles aux nitrates que les adultes.
    Particularités : Il est capable de respirer l'air atmosphérique qui passe dans son sang grâce à son intestin modifié. Il se dirige précipitamment alors en surface pour absorber des bouffées d'air. Puis il regagne les couches inférieures de l'eau plus sécurisantes pour lui. Après en avoir prélevé l'oxygène, il rejette le résidu gazeux par l'anus. Le genre Corydoras se distingue du genre Brochis par le nombre de rayons de la dorsale, pour Corydoras le nombre de rayons est de 6 à 8 et pour les Brochis de 10 à 12 pour les grands spécimens 17 rayons.
    Taille : Mâle 4,5 femelle environ 5 cm.
    Eau : pH: 5,5 à 7,5. Dureté : 3 à 12°dGH, Optimal 5 à 7°dGH.
    Température : 22 à 25°C.
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    Coydoras napoensis
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