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 Paracyprichromis nigripinnis «Blue neon »

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MessageSujet: Paracyprichromis nigripinnis «Blue neon »   Paracyprichromis nigripinnis «Blue neon » I_icon_minitimeSam 1 Déc - 8:19

Paracyprichromis nigripinnis «Blue neon » Paracy10
Photo/Puttbergu


Synonymes : Paratilapia nigripinnis, Cyprichromis nigripinnis, Limnochromis nigripinnis.
Historique : Le descripteur de l'espèce est Boulenger en 1901. Le découvreur de nigripinnis « Blue neon » est René Kruter en 1988, à la suite d'une partie de pêche à l'extrémité sud lac côté (Zambie), pour le compte de la société Verduijn Cichlids de Rotterdam (Hollande). La première exportation commence la même année, elles furent  interrompues en 1989 pendant 1 an. Depuis  1990 l'exportation de l'espèce est quotidienne.
Habitat : Endémique au lac Tanganyika, il est présent sur presque toutes les côtes du lac. Dans la colonne d’eau,  il vit à partir d'une profondeur de 10 mètres et jusqu'à 45 mètres, au-dessus de tombants rocheux,  où il a tendance à former des bancs de plusieurs milliers d'individus, parmi les bancs de Cyprichromis microlepidotus. Dans son milieu naturel, il se nourrit de zooplancton à la dérive dans les eaux libres.
Originaire : Afrique ; Endémique du lac Tanganyika.
Description : Le corps est de forme allongé et profilé. Sa tête est munie de grands yeux, avec une bouche, munie de petites dents, elle est en position protusible (qui peut s’avancer), pour capturer le plancton et autres proies. Le corps du mâle d'une longueur de 11 cm  présente plusieurs lignes de points étincelants d'un bleu clairs. La ligne la plus basse qui se situe dans la région ventrale n'est pas la moins brillante. Depuis la Tête, l'une passant sous l’œil, l'autre partant de son milieu, s'étendent deux lignes parallèles qui atteignent le pédoncule caudal. La dernière ligne s'étend à la base de la dorsale. Dans les membranes de cette dorsale. Qui est de couleur brun-rouge, brillent de nombreux points bleus, s'étendant sur toute la longueur de la nageoire, et se renforçant dans la partie molle. Les pointes des rayons durs sont bleu-ciel et forment une crête qui va jusqu'au bout de la dorsale qui s'étire tout au long de celle-ci. Les rayons durs de la caudale ont également cette intense teinte bleue et se terminent en filaments d'environ 10 mm pour les dominants. L'anale est effilée et porte un large liséré d'un bleu clair intense. En période de frai ou en cas d'agressivité, la région au-dessus de ce liséré se colore de noir. Il en est de même pour les parties molles des ventrales. La couleur rougeâtre sur le corps se situe au milieu de celui-ci, de l’œil jusqu'à la caudale. La limite supérieure est constituée par la rangée d'écailles rouges juste au-dessus de cette ligne bleue qui prend naissance au milieu de l’œil. Le dos présente  une teinte de fond olive sombre. Les femelles sont plus petites elles ne dépassent pas les 8 cm, elles arborent aussi des lignes bleues et rouges, mais moins marquées que celles des mâles. La coloration générale est nettement moins soutenue. L'anale et la dorsale ne sont pas effilées.
Dimorphisme sexuel : Le caractère le plus évident pour distinguer les sexes se situe au niveau de la caudale, qui chez les femelles est totalement dénuée de bleu et ne présente aucun filament.
Comportement : Territorial, nageur actif. Son comportement interspécifique est très bon: on peut le maintenir sans problème avec d'autres cichlidés. Le comportement intraspécifique est moyen, les mâles dominés, sont continuellement pourchassés, heureusement les combats ne sont jamais mortels. Il a besoin de vivre en bancs, une petite dizaine d'individus est souhaitable ainsi il pourra s'épanouir. L'espèce ne fouille pas le sol et ne détériore pas les plantes.
Milieu : Tout d'abord un aquarium inférieur à 500 litres n'est pas conseillé pour maintenir un groupe d'une dizaine d'individus et plus, l'espèce doit se sentir à l'aise. Dans un grand bac une structure familiale se forme, un mâle peut prend le contrôle de 2 à 4 femelles et expulse les contrevenants. L'aménagement d'un telle aquarium est simple, prévoir un substrat de sable fin avec des pierres plates qui serviront de support de ponte. Le végétation n'est pas nécessaire, malgré tous certains aquariophiles   plantes différentes '' anubias '' pour rajouter un peu de couleur. Un milieu minéral correspond mieux à la réalité, avec un fond d'aquarium représentant une paroi rocheuse avec des éboulis. Ce qui permet de délimiter plusieurs territoires et aussi de créer des refuges pour les plus faibles comme pour les femelles en incubation. L'eau du Tanganyika est fortement basique, un pH proche de 8,5 sera recherché de préférence, ne pas descendre en dessous de 7,5. La Dureté prévoir une fourchette haute 12 à 18°dGH, avec une conductivité de 600µS/cm. La filtration avec rejet en surface sera très efficace pour obtenir une oxygénation maximale. Il faut que le volume du bac soit filtré au moins  trois fois  par heure. La température maintenue entre 24 et 27°C. En bac spécifique l'aquarium est moyennement éclairé. Un changement d'eau de 25% minimum semaine, avec un nettoyage des masses filtrantes tous les mois, permet de maintenir cette espèce dans des conditions acceptables.
Reproduction : Lorsque l'espèce est bien acclimatée, et que la nourriture est distribuée généreusement, il n'est pas rare d'observer les prémices d'un frai. Quand les femelles sont prêtes à pondre. Les mâles sont de plus en plus actifs. Le premier frai intervient très rapidement. Toutes nageoires déployées, le mâle tressaille devant la femelle, effectuent une nage pilote de séduction en l'attirant vers son territoire.  Si la femelle consent à aller au lieu de ponte, le couple effectue d'abord quelques répétitions, puis le frai proprement dit suit immédiatement. La femelle dépose un œuf sur une roche verticale ou plus souvent sur une pierre plate, qui roule doucement vers le bas du substrat. La femelle remonte le long de la pierre en nageant à reculons, puis redescend pour rattraper son œuf et le prendre dans sa gueule. Au même moment, le mâle, en faisant trembler ses nageoires, s'est mis de biais au-dessus de la femelle. Dès que celle-ci a pris l’œuf en gueule, le couple  intervertissent leurs positions respectives, se retrouvant ainsi de biais au-dessus de lui, la gueule ouverte près de ses ventrales, il laisse échapper sa laitance qu'elle absorbe. La fécondation des œufs (10-12) se produit alors qu'ils sont déjà dans la gueule de la femelle. Cette opération se poursuit même au-delà du dernier œuf, la femelle continuant à prendre la position supérieure et à happer l'eau près de la région génitale du mâle. Il n'est pas rare, d'observer aussi une variante. Quelquefois la femelle pond les œufs, qu'elle dépose sur une pierre ou une paroi plate. Le mâle les fécondes et celle-ci reprend les œufs en bouche. Puis elle part se réfugier dans une grotte, pour être à l'abri de toutes agressions extérieures. L'aspect du contenu de sa gueule après quelques jours est visible  Les œufs deviennent des larves dont la pigmentation prend forme et le sac vitellin se résorbe lentement. La gueule de la femelle est pleine à craquer. Malgré cela, elle arrive à absorber des petites particules alimentaires.  A une température de 26°C, les alevins sont expulsés après une période étonnamment longue de 26 jours. En moyenne, une femelle recrache 5 à 8 alevins par portée, soit un taux de 50 % minimum.  Les jeunes ont une coloration sombre et vont se cacher derrière une pierre à la moindre alerte. A la naissance, ces alevins sont très petits ils mesurent  moins de 1 cm. Très facile à nourrir ils acceptent dès le départ, les nauplies d'artémias et peu de temps après, des cyclops qu'on distribue aux adultes sont gobés sans aucune difficulté. Avec une alimentation ils grandissent rapidement. Quand la taille de 4 cm est atteinte, un trait bleu apparaît sur le rayon inférieur de la nageoire caudale, il s'agit alors de mâles.  Durant les premières semaines, les poissons ne s'éloignent guère des pierres plates. Ils s'aventurent ensuite en pleine eau, toujours prêts à battre en retraite. Lors des regroupements, ils se tiennent toujours en retrait à proximité du substrat. Il s'agit  d'une adaptation à leur milieu d'origine.
Nourriture : Proies vivantes, micro-organismes planctoniques,  congelées, lyophilisées; larves de moustiques, artémia, cyclops, daphnies. L'aliment en flocon en fine paillette est accepté.
Remarques : Il est déconseillé de le maintenir avec des poissons agressifs, pour éviter tous stress et  ainsi le rendre plus fragile aux maladies. L'eau du Tanganyika est très oxygénée et basique. Il est vraiment important pour la maintenance des Cichlidés de respecter ces deux paramètres. Pour certaines eaux de conduite il est difficile de maintenir un Ph élevé, certains aquariophiles ajoutent alors du bicarbonate de soude pour le stabiliser.
Particularité : Les alevins sont relativement sensibles à la qualité de l'eau.
Taille : Mâle 11, femelle 8 cm. Dans son milieu naturel l'espèce est légèrement plus grande.
Eau : pH: 7,5 à 8,5. Dureté : de 12 à 18°dGH.
Température : 24 à 27°C, Reproduction optimal, à partir de  26-27°C.
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Paracyprichromis nigripinnis «Blue neon »
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