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Synonyme : Inconnu.
Historique : Panaque armbrusteri a été nommé ainsi en l’honneur du professeur ichthyologiste, W.Armbruster. Le groupe « PANAQUE » a été révisité à partir de 2009, par Nathan K. Lujan, Max Hidalgo, et Donald J. Stewart, et accepté en 2010. Il était décrit avant, trois espèces nominal de Panaque ; panaque Cochlidon, Panaque nigrolineatus, et Panaque suttonorum. Maintenant trois nouvelles espèces ont fait leurs apparitions pour le bassin de l’Amazone ; Panaque armbrusteri , qui est très présent dans le Rio Tapajos et ses affluents au brésil. Panaque schaeferi qui séjourne dans le bassin supérieur de l’Amazone, comme le Rio Solimöes entre le Brésil et le Pérou. On le distingue des autres Panaques par une coloration composée de taches noires foncées ou noires grisonnâtres, régulièrement répartis sur un corps gris pâle et brun à la base, ainsi par sa grande taille adulte qui avoisine les 60 cm, les plus grands spécimens atteignent les 70 cm. Panaque titan que l’on trouve dans la plaine du piémont dans le bassin du Rio Napo en Equateur. Il se distingue par une zone postorbital pterotic bombé au-delà de la marge ventrale pterotic. Sa coloration principal est gris foncé, inégale et largement espacés avec des rayures brunes sur brun clair, et a sa grande taille adulte supérieure à 40 cm.
Habitat : IL séjourne dans des zones ou le courant est relativement important surtout pendant la période des pluies sans être torrentueux. Toujours aux abords des berges parmi les racines des arbres et débris aquatiques, dans des eaux ou la profondeur n’excède pas en général les 2 mètres. A l’inverse des plécos les Panaques ne se nourrissent pas de bois mais d’algues, et sont limicoles, ils trouvent leurs nourritures ; dans la vase, le limon ou la boue.
Originaire : Amérique du Sud ; Brésil. Rio Tapajós et de ses affluents.
Description : De la famille des Loricaridés. Il appartient à l'ordre des Silures cuirassés, au même titre que les Callichthyidés (telle genre Corydoras). Mais, contrairement aux Corydoras, les plaques osseuses ne sont pas disposées en deux rangs sur chaque côté du corps: elles l'entourent en un ordre moins régulier. Cette sorte d'armure dermique, absente sur le ventre qui est particulièrement plat, se prolonge sur la tête, il se distingue par une bosse supraoccipital. Il peut déployer également ses épines jugulaires, bien cachées derrière les opercules. De grosses lèvres lobées entourent l'ouverture de sa bouche ovale et lui permettent de se fixer à toutes sortes de supports dans ces eaux rapides. Elles sont garnies de nombreuses dents spatulées, capables de se mouvoir comme les petits « marteaux » d'une machine à écrire. Elles lui servent à râper les algues, comme le ferait un disque abrasif. Lorsque le Panaque se sert de sa bouche comme d'une ventouse, il ne peut aspirer l'eau par celle-ci. Ce mouvement s'effectue uniquement par les ouvertures branchiales et à un rythme deux fois plus rapide que la respiration normale bouche-branchie. Le premier rayon de chaque nageoire, à ('exception de la caudale, se transforme en épine. Les larges pectorales et ventrales l'aident à se plaquer au fond; leur structure (et plus particulièrement les extrémités segmentées et rugueuses) lui donnent des prises pour résister à la vitesse du courant. La nageoire dorsale haute et longue, en forme de voile, est suivie d'une minuscule nageoire adipeuse. Sa coloration oscille entre une couleur verdâtre et brun avec un motif de lignes très fines horizontale et légèrement oblique.
Dimorphisme sexuel : Le mâle développe d’énormes odontodes interopercular.
Comportement : Paisible, mais il peut devenir territorial quand il arrive à maturité, et peut donc montrer une certaine agressivité envers les poissons de fond de même taille. Relativement robuste, grégaire. Dans la nature il vie en petits groupes, mais le plus souvent clairsemés, parfois denses en période de reproduction. Il faut donc le maintenir de préférence en couple ou en petit groupe 3 sujets. Peut remuant, il se repose souvent. Très fouisseur, toujours à la recherche de la nourriture, il est préférable d'enraciner profondément les végétaux ou de les cultivées en pots.
Milieu : L'idéal est à partir de 800 litres pour 2 sujets. L'eau est maintenu à une température qui se situe entre 24 et 30°C, optimal 26°C, pH 6,5-7,5 ; et une Dureté de 3 à 15°dGH maximale. Doit être bien aérée, tout au moins pendant la période d'acclimatation, qui semble plus délicate. Il se plaît dans tout aquarium dont la capacité est supérieure à 500 litres et dont l'éclairage est important (pousse des algues). La filtration doit être puissante, 3 fois le volume de l'aquarium en 1 heure et performante car les déjections sont importante. Une vaste plage de sable lui permet de « mâchouiller» lors de la recherche de nourriture. La présence de noix de coco, de débris de pots de fleurs, de quelques surplombs étroits créés par des pierres plates ou des enchevêtrements de racines de tourbière lui procure de nombreuses cachettes dans lesquelles il se sent en sécurité. Il peut aussi se constituer un territoire. Quelques plantes solidement enracinées agrémentent l'habitat, mais sans démesure. En aquarium, sa taille reste en principe raisonnable et il ne dépasse guère 20 ou 25 cm. Prévoir un changement d'eau hebdomadaire de 25 à 30 % et l'entretien régulier des masses filtrantes qui est assuré toutes les 4 semaines.
Reproduction : Il faut être doublement patient, la maturité sexuelle est atteinte à une taille de 25 cm, mais quelques fois, il faut attendre plusieurs années (parfois 10 ans). Le frai est donc possible dans un aquarium placé près d’une fenêtre et au calme, celui-ci doit recevoir la lumière du jour. Prévoir un volume à partir de 400 litres pour un couple formé (les futurs parents ne doivent pas être dérangés). A l’inverse des Ancistrus et des Hypostomus . La ponte se déroule en principe dans une eau neutre 7,2 et mi-dure 6 à 8°dGH, avec un KH de 1-3°KH et une température de 27°C. Des cavernes cylindriques et des tubes pour former des grottes, sont disposées de telle sorte qu'un courant passe à l'intérieur. Il faut prévoir une turbine d'un débit au moins égal à 600 litres/heure pour une cuve de 400 litres. Le frai commence toujours par une agitation soudaine, qui ressemble le plus souvent à un affrontement. Souvent cette situation est provoquée, après un renouvellement important de l’eau, d’une valeur de 30 à 40 % en une fois et par semaine. Le mâle commence par agiter ses nageoires, avec la nageoire anale il provoque des ondulations dans l’eau. La femelle toute proche, reçoit c’est ondulations qui finiront par la stimuler et l’attirer. Par cette méthode, il amène la future génitrice à le suivre et à pondre dans la cavité qu’il a choisie et nettoyée. Les partenaires disparaissent dans le site de ponte, qu'ils ne quittent plus. Le mâle bloque la sortie et interdit donc la femelle toute échappée, quelque fois il faut attendre plusieurs semaines avant que madame décide de pondre. Puis en soirée, ou pendant nuit (clair de lune), la femelle dépose entre 100 et 700 œufs en une masse compacte. Ils sont fortement adhésifs, très gros 4 mm en moyenne de diamètre et de couleur jaune doré. Elle abandonne le site de ponte dès que le mâle a fécondé les œufs, et n'a plus le droit d'y pénétrer. Seul le mâle est attentif à sa progéniture, il suce les œufs, les fait rouler dans un mouvement de va-et-vient, de manière à les oxygéner, par cette opération finalement, il les délivre de leur membrane. En moins d’une semaine, les larves éclosent, a ce stade il faut transférer les larves dans un autre bac plus petit avec la même eau (la température doit être identique). Elles mesurent environs 10 mm et vont vivre encore une quinzaine de jours sur la réserve de leur gros sac vitellin. Les alevins, d'une taille de 15 mm, apparaissent bien souvent qu'au moment de la nage libre. Ils semblent chercher les endroits les plus sombres et ne s'éparpillent que lors des distributions de nourriture. Ils se déplacent par petits bonds (comme dans la Nature), pour ne pas être entraînés par le courant. En premier, l'alevin mange de la très fine nourriture verte (Tetra Tabi min) réduit en poudre. Puis ensuite des petits pois écrasés et des nauplies d'artémias. La croissance n’est pas rapide au bout de trois mois ils atteignent une longueur de 3 cm et ressemblent à leurs parents avec les taches qui apparaissent ainsi que les rayures qui se développent sur l’abdomen. En 12 mois ils peuvent atteindre une longueur de 20 cm, avec une nourriture variée et abondante et de fréquents changements d'eau. Pour la réussite de cette espèce l’hygiène du bac est une priorité avec une température stable et maintenu à 27°C.
Nourriture : Principalement, mais non exclusivement, d'origine végétale. En plus de la fine couche d'algues vertes qui recouvre le décor (sauf les algues bleues) dans la plupart des bacs correctement éclairés, il apprécie les végétaux frais et ébouillantés tels que la laitue, les petits pois, les épinards et les endives... Les diverses nourritures sèches ou lyophilisées sont d'ordinaire facilement acceptées. En complément, les daphnies, vers de vase et autres larves d'insectes, les vers de terre, la chair de moule ou de crevette et les petits morceaux de poisson sont mangés
Remarques : Il est important de permettre l'ingestion de grains de sable, de débris de plantes. Ces diverses particules favorisent la trituration stomacale nécessaire à une bonne digestion.
Taille : Mâle, femelle 20-25 cm en aquarium. Plus de 40 cm dans la nature.
Eau : pH: 6,5 à 7,5.Dureté : maximale de 15°dGH.
Température : 24 à 30°C,
optimal 26°C.