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 Astatotilapia burtoni ( Cichlidé de Burton )

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MessageSujet: Astatotilapia burtoni ( Cichlidé de Burton )   Astatotilapia burtoni ( Cichlidé de Burton ) I_icon_minitimeMer 28 Nov - 4:47

Astatotilapia burtoni ( Cichlidé de Burton ) Astato10
Photo/ Zukal Rudolf.

Synonymes : Chromis burtoni, Haplochromis burtoni.
Historique : Le descripteur de l'espèce est Günther en 1893. La date de la première importation n'est pas connue avec certitude, il semble cependant qu'elle eut lieu en 1960.
Habitat : L'espèce est présent dans les deltas, les étangs, lagunes, les lacs Tanganyika, Ruzizy, Kivu, ainsi que leurs affluents. Généralement dans des eaux peu profondes, à très faible courant
Originaire : Afrique ; dans les eaux tropicales de l'est et du centre de l'Afrique et, vers le nord. Jusqu’au bassin du Nil.
Description : Ce genre se distingue des autres Cichlidés par la combinaison des caractères suivants : écailles cténoïdes, présence d'ocelles sur la nageoire anale ; dents bicuspides à la rangée externe des mâchoires ; dents tricuspides internes ; 16 écailles autour du pédoncule caudal ; absence d'un renflement papilleux de chaque côté du pharynx ; présence de microbranchiospines. La magnifique coloration est très variable suivant le lieu de capture, et varie selon la position du poisson au sein du groupe, de plus dans une même population, il existe quelques variantes. On peut dire que dans la partie sud de son aire sa coloration est à dominance bleu,  tandis que les populations les plus septentrionales présentent une robe d'un bleu vert. Les  livrés les  plus répandus sont d'un jaune très légèrement verdâtre et une autre qui présente un jaune teinté de marron. Le corps est trapu, comprimé latéralement. Le mâle atteint 10-12 cm; les femelles sont un peu plus petites. Les nageoires pectorales sont bien développées, la caudale arrondie, subtronquée. Chez un mâle dominant, le corps est vert brillant, bleu métallique, et parfois verdâtre, surtout vers la partie inférieure du corps. Les reflets varient selon l'éclairage. La partie dorsale est rougeâtre. A l'arrière de la tête, le corps est ponctué de points couleur rouille. Les nageoires dorsale et caudale sont bleutées, marginées de rouge, parsemées de taches rouges-orangées. La nageoire anale, peu colorée, est remarquable par la présence de 5 à 9 ocelles jaunes-orangées bordées de noir. Un masque noir couvre la tête. Des bandes transversales sombres, d'un bleu très foncé, quasiment noir, apparaissent quand les poissons sont stressés, quand on a affaire à un mâle dominé. D'ailleurs, le patron de coloration varie beaucoup selon l'humeur du moment. La femelle ne possède pas une telle livrée: la couleur de son corps varie du vert olive au gris. Des ocelles apparaissent, mais faiblement colorées, au nombre de trois ou quatre.
Dimorphisme sexuel : Le mâle est plus grand ; il présente des ocelles nettement visibles sur la nageoire anale, la nageoire dorsale est plus développée et on distingue  un liseré rouge. La femelle possède aussi des ocelles mais ils sont faiblement colorées, au nombre de trois ou quatre celle-ci ne porte pas de liseré rouge sur sa dorsale qui est arrondie.
Comportement : L'espèce est très robuste, territorial. Peu réceptif aux maladies, s'il est maintenu dans de bonnes conditions physico-chimiques, et de température. Son comportement interspécifique est assez bon: on peut le maintenir avec d'autres cichlidés de taille équivalente, voire même supérieure Le comportement intraspécifique, est complètement chaotique. Les mâles dominés, par exemple, sont poursuivis jusqu'à ce que mort s'ensuive. Les femelles sont pourchassées sans relâche. Il arrive, au cours des parades nuptiales et notamment lorsque la femelle n'a pas encore d’œufs matures, que les partenaires ont des prises de bouche à bouche frontale très spectaculaires. Il est fortement conseillé de maintenir 1 mâle pour 3 à 4  femelles et ceci pour un volume minimum de 250 litres. La cohabitation avec 2 mâles est possible dans un volume atteignant ou dépassant les 600 litres, avec de très nombreuses cachettes.
Milieu : Plus le volume est important, moins grande sera l'agressivité. A cet effet il faudra prévoir de nombreux refuges, constitués par des amas de roches et de branches. Le bac sera bien planté, et donc plus sécurisant pour les femelles. Le sol sera assez malléable, de telle sorte que le mâle puisse creuser une cuvette dans le substrat, afin d'y faire pondre les femelles. L'eau aura de préférence les qualités physico-chimiques suivantes: un pH de 7 à 9 une Dureté de 9 à 16°dGH, pour une température de 24 à 27°C. Il faudra laisser une grande partie du sol bien dégagée, afin de lui rappeler sont biotope c'est à dire les zones sableuses, composées d'un sable fin, sur une épaisseur de 10 cm. Comme il mange beaucoup et creuse, la filtration ainsi que le brassage doivent être efficaces pour assurer une bonne oxygénation et une eau débarrassée des particules en suspension. Une filtration imposante et puissante de trois à quatre fois le volume du bac par heure est fortement conseillée, avec un nettoyage régulier des masses filtrantes pour éviter tout colmatage. De fréquents changements d'eau sont assurés chaque semaine, d'une valeur de 35 à 40% du volume du bac. L'intensité lumineuse  moyenne à forte.
Reproduction : Cette espèce est prolifique, elle pratique l'incubation buccale. La température de l'élevage doit être de 27°C, Dureté de 12 à 16°dGH, pH 8,5 à 9. Il est aussi important de nourrir le couple d'élevage d'aliments riches, tels que tubifex, larves de chironomes, etc. Dans un bac d'ensemble il n'est pas évident de suivre le comportement d'un couple. Souvent un aquariophiliste découvre un heureux événement plusieurs jours plus tard. Alors comment repérer qu'un événement heureux a eu lieu ?
Le premier indice est la disparition de la femelle au moment de la distribution de la nourriture, surtout quand on connait l'appétit de nos '' Astatotilapia burtoni ''. Le deuxième indice, la femelle se tient à l'écart, elle reste dans une cachette. Quand elle en sort, on peut remarquer qu'elle a le ventre plat et la gorge gonflée. Mais pour ceux ou celles qui ont eu de la chance d'observer un frai voici son déroulement. Le mâle dominant creuse tout d'abord une cuvette dans le substrat en poursuivant alternativement la femelle. Il effectue devant elle une nage pilote de séduction et la femelle le suit alors  dans la cuvette. A plusieurs reprises elle s'enfuira. Vexé il ira la rechercher, se plaçant devant elle en faisant vibrer toutes ses  nageoires en incurvant son corps, exhibant les ocelles de la nageoire anale. Puis il fait volte-face et se précipite vers l'endroit choisit pour la ponte, tout en se retournant fréquemment afin de voir si la femelle le suit. Souvent, ça n'est pas le cas: le mâle devient alors brutal et peut lui mettre les nageoires en lambeaux si elle ne trouve pas au plus vite un abri. Enfin, l'ayant à nouveau suivi jusqu'à la cuvette et tandis que le mâle déploie sa nageoire anale, mettant ses ocelles en évidence, la femelle dépose les premiers œufs qu'elle prend en bouche aussitôt. C'est ce qu'on appelle un stimulus visuel: les ocelles de la nageoire anale du mâle sont un facteur déclencheur de la ponte. Tout au long de la ponte, le mâle, le corps en arc de cercle, parcouru de longs frémissements, d ploie sa nageoire anale devant la femelle en expulsant sa laitance: celle-ci pond 4 à 5 œufs, les prend rapidement en bouche, puis picore les ocelles sur l'anale du mâle. C'est donc pratiquement par mégarde que la femelle, trompée par la couleur et la taille des ocelles (qui imitent les œufs), aspire la laitance qui fécondera ses œufs, dans sa bouche! Le frai se poursuit pendant une heure et demie environ, jusqu'à ce que la femelle est le sac buccal plein. Elle est alors violemment pourchassée par le mâle: si ce dernier n'a pas plusieurs femelles à poursuivre, ou qu'il n'y a pas assez de refuges pour la femelle en incubation, il est préférable de la retirer du bac au bout de quelques jours, sinon le mâle pourrait la blesser gravement, mortellement peut-être. Les œufs, qui sont au nombre de 30 à 100, selon les conditions physiques et la taille de la femelle, sont incubés pendant 16 à 20 jours, à une température de 26-27°C. Si l'insécurité est trop importante, la femelle pourra garder les jeunes en bouche 30 à 40 jours, mais c'est exceptionnel. Pendant cette période, elle n'accepte aucune nourriture et s'affaiblit. C'est pourquoi, dès qu'elle aura lâché ses petits, il est nécessaire de bien la nourrir, sinon elle risque de dévorer les jeunes. En effet, la femelle continue à prendre ses alevins en bouche durant une semaine, la nuit et en cas de danger. A ce moment ils mesurent entre 7 et 8 mm et peuvent être nourris de nauplies d'artémias et de poudre fine. Leur croissance est rapide et les jeunes sont matures vers l'âge de 6 mois, ils mesurent alors de 5 à 6 cm. Les femelles peuvent frayer à partir d'une taille de 4 cm.
Nourriture : Proies vivantes, congelées, lyophilisées; larves de moustiques, tubifex, artémia, cy-clops, vers de terre, loche, limace. L'aliment en flocon est très bien accepté. Une  distribution de végétaux hebdomadaire ; salade, épinards, petits pois, algues, courgettes.
Remarques : Une étude a été faite à partir de cette espèce, qui a démontré que la reproduction sexuelle chez tous les animaux dépend de communication efficace entre les signaleurs et les récepteurs. Plusieurs espèces de poissons, en particulier les cichlidés africains, sont bien connus pour leur coloration vive et l'importance de la signalisation visuelle pendant la parade nuptiale et le choix du partenaire, mais on sait peu sur ce que la communication acoustique, rôle jouer pendant l'accouplement et comment il contribue à la sélection sexuelle dans ce phénotypiquement groupe diversifié de vertébrés. La communication acoustique, a été examinée pendant la reproduction chez les poissons cichlidés sociale, Astatotilapia burtoni. Les sons ont été caractérisés et associés aux  comportements produites par les mâles dominants pendant la parade nuptiale, testés pour les différences dans la capacité auditive associée à l'état reproducteur féminin et masculin du statut social, puis testé l'hypothèse que la préférence partenaire féminine est influencée par la production de son mâle. Il a été démontré que les mâles dominants produisent des sons de séductions intentionnelles à proximité de femelles, et que les sons sont spectralement proches de leurs capacités auditives. Les femelles étaient 2 à 5 fois plus sensibles aux sons bas fréquence dans la gamme spectrale de séduction. Les mâles semblent qu'ils étaient sexuellement réceptifs par rapport à la phase incubation buccale parental. Les seuils d'audition ont également été négativement corrélés avec le sexe stéroïde circulant de niveaux chez les femelles, mais une corrélation positive chez les mâles, suggérant un rôle potentiel de stéroïdes dans la plasticité auditive de reproduction d'état. Les expériences comportementales ont montré que les femelles réceptives préféré s'affilier à des mâles qui ont été associés à la lecture de la cour des sons par rapport aux contrôles de bruit, ce qui indique que l'information acoustique est probablement important pour le choix du partenaire féminin. Ces données montrent pour la première fois dans un cichlidé du Tanganyika que la communication acoustique est important lors de la reproduction dans le cadre d'un répertoire multimodal de signalisation, et que la perception de l'évolution des informations auditives selon interne de l'animal et l'état physiologique.  Les résultats soulignent l'importance d'examiner les modalités sensorielles non visuelles comme substrats potentiels pour la sélection sexuelle qui contribuent à l'incroyable diversité phénotypique des cichlidés africains.
Particularité : Cette espèce possède une façon particulière permettant aux œufs d'être fécondés à 100 %, Avant que la femelle ait pondu ses œufs, le mâle se pose sur une pierre, préalablement nettoyée; le corps en arc de cercle, parcouru d'un long frémissement, il expulse sa laitance, La femelle essaie avec sa bouche d'attraper des œufs sur la nageoire anale du mâle: mais ce ne sont que des dessins qui représentent des œufs, Ce faisant, elle aspire la laitance, Elle pond ensuite ses propres œufs en petits tas sur la pierre; elle les prend dans sa bouche et continue à aspire la laitance expulsée par le mâle, Ce processus dure environ 1 heure 30, Le développement des œufs dans la bouche de la femelle, à une température de 26 à 27°C, dure de 16 à 20 jours. L'alevin sort alors, complètement développé, de la bouche de sa mère, dans laquelle néanmoins, pendant encore une semaine, il se réfugie durant la nuit Ou en cas de danger,
Taille : Mâle 12, femelle 7 cm.
Eau : pH: 7 à 9. Dureté : de 9 à 16°dGH.
Température : 24 à 27°C, Reproduction optimal 26-27°C.
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Astatotilapia burtoni ( Cichlidé de Burton )
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