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Synonyme : Inconnu.
Historique : le pleco zebra a été découvert par des pêcheurs entre 1970 et 1980. L’espèce a été décrite par les deux ichtyologistes, Nijssen et Isbrücker en 1991. L’exportation de souches sauvages est interdite aujourd’hui à l’exportation.
Habitat : IL vit dans une eau très oxygénée, ou le courant est très important même en dehors de la période des pluies. Présent, aux abords des berges parmi les fissures, des lacunes, des grottes naturelles, constitués de rochers de laves (noire ou brun), quelques racines d’arbres. Son environnement est, assez sombre à très sombre, la profondeur n’excède pas les 10 m. Le sol est composé de roches magmatiques et de sable de couleur beige. L’eau y est très limpide elle contient peu de nutriments en suspensions et peu de sédimentation.
Originaire : Amérique du Sud ; endémique du rio Xingu un des nombreux affluents de l’Amazone. Uniquement en amont de la ville d'Altamira, province de Parà.
Description : De la famille des Loricaridés. Sa robe est blanche avec des rayures noires, on peut apercevoir des reflets bleutés sur ses nageoires ; dorsale et pectorales. La position de sa bouche, est placée plus bas que chez les Ancistrus. Des lèvres lobées entourent l'ouverture de sa bouche ovale et lui permettent de se fixer à toutes sortes de supports dans ces eaux rapides. Elles sont garnies de nombreuses petites dents spatulées, capables de se mouvoir comme les petits « marteaux » d'une machine à écrire. Les larges nageoires pectorales et ventrales l'aident à se plaquer au fond; leur structure (et plus particulièrement les extrémités segmentées et rugueuses) lui donnent des prises pour résister à la vitesse du courant. La nageoire dorsale haute et longue, en forme de voile, est suivie d'une minuscule nageoire adipeuse. Les nageoires pectorales ont des rayons bien défini et ample.
Dimorphisme sexuel : Le mâle est plus grand et plus volumineux que la femelle de l’ordre de 10 à 15 % de plus. Il développe d’énormes odontodes interopercular plus de deux fois la largeur de l’œil au niveau de la joue. Chez la femelle ceux-ci sont plus courts et moins visibles. Le mâle vu du dessus, possède une ligne droite à partir de la base de la colonne vertébrale, de la nageoire pectorale jusqu’au pédoncule caudal. La femelle à une forme convexe, courbé de la base de l’épine de la nageoire pectorale jusqu’au pédoncule caudal (plus large au niveau du ventre où les œufs seront développés).
Comportement : Relativement paisible, fragile, craintif, grégaire. L’espèce est réophile, crépusculaires et nocturnes, il vit en colonie territorial (la femelle est la seule à pouvoir changer de territoire), par contre le mâle dominant montre une certaine agressivité quand un rival essai de le provoquer, des blessures ne sont pas rares et heureusement sans gravitées. Comme dans son milieu naturel il vie en petits groupes, il faut donc le maintenir avec plusieurs sujets environ 6-8 individus. Calme, il se repose souvent.
Milieu : la maintenance se fait en bac spécifique. Comme l’espèce est grégaire, le volume idéal est à partir de 250 litres, ainsi on pourra introduire plusieurs individus et créer une hiérarchie sociale. L'eau est maintenu à une température qui se situe entre 25 et 31°C, optimal 26-27°C ; un pH à partir de 6,0 idéal 6,5 ; celui-ci ne devra pas dépasser dans la mesure du possible 7,0 ; la Dureté de 2 à 7°dGH, il supporte des valeurs plus hautes jusqu’à 14°dGH. L’ensemble doit être parfaitement bien aéré, pour cela prévoir une filtration très puissante, avec refoulement en surface de 5 fois le volume de l'aquarium en 1 heure. De plus elle devra être performante pour maintenir une eau cristalline. Comme le rejet du filtre, n’oxygènera pas suffisamment le milieu, prévoir en complément une pompe d’aération. Des petites plages de sable mises à disposition, leurs permettent de rechercher de la nourriture. L’existence de noix de coco, gros débris de pots de fleurs, faîtières en terre cuite, de quelques surplombs étroits réalisés avec des pierres volcaniques, grosses pierres en ardoises leurs procurons de nombreuses cachettes en forme de grottes, dans lesquels ils se sentiront en sécurités. Un enchevêtrement de racines de tourbière complète le décor. L’ensemble est faiblement éclairé. Ici la présence de plantes n’est pas obligatoire, d’ailleurs avec un fort courant et une température de l’eau élevée, cela ne s’y prête guère. Prévoir un changement d'eau hebdomadaire de 25 à 30 % et l'entretien régulier des masses filtrantes qui est assuré toutes les 4 semaines.
Reproduction : Il faut être patient, car la maturité sexuelle est atteinte seulement au bout de 4 ans, il faut disposer d’au moins de 2 mâles pour 4 femelles (minimum). Il faut savoir qu’une femelle gestante choisira toujours le mâle dominant pour déposer ses œufs. Monter la température de vôtre eau à 28,5°C mais ne dépasser pas les 31°C. Une ovulation se développe toujours dans une eau chaude et acide pH 6,5 ; très douce à douce 4 à 8°dGH, avec un KH faible de 2 à 4°KH. Pour qu’une ponte puisse aller à terme, il est primordial que les grottes mises à leurs dispositions ne reçoivent pas le courant directement, les rejets des filtres ou des pompes sont donc dirigés sur les parois des vitres. De cette façon un léger courant circule à l'intérieur (attention des grottes mais pas de tunnels). Pendant le frai, les protagonistes paradent, avec quelques poursuites endiablées. Le facteur qui déclenche un frai, est la température comme celle-ci était à 28,5°C (saison sec) elle doit tomber à 23°C (saison des pluies) cette valeur est atteint sur une petite semaine grâce à des changements d’eaux et un abaissement du chauffage, attendre quelques jours et remonter la température à sa valeur initial (pendant quelques semaines procéder à des fluctuations). Quand le couple est prêt, le mâle tente d'amener sa partenaire, à pondre dans la grotte qu’il a au préalablement choisi et nettoyé. Puis les partenaires disparaissent dans le site de ponte, qu'ils ne quittent plus. Pour être sûr que madame lui reste fidèle, il la bloque littéralement en se plaquant sur son corps, puis émet des contractions. Cette méthode finit par stimuler la femelle, qui au bout 24 heures ou de quelques jours, finira par déposé en soirée ou en nuit, une petite quantité d’œufs (8-15) disposé en grappe immédiatement fécondé par le mâle. Les œufs sont fortement adhésifs, très gros 4 mm de diamètre (plus les œufs sont nombreux, moins leurs tailles est importante), de couleur beige. Puis, elle abandonne le site de ponte, et n'a plus le droit d'y pénétrer. Seul, le mâle est très attentif à sa progéniture, il suce les œufs, les faits roulés dans un mouvement de va-et-vient, de manière à les oxygéner, par cette opération finalement, il les délivre de leur membrane. Après 5 à 8 jours, suivant la température, les larves éclosent. Elles mesurent moins de 10 mm et vont vivre encore une semaine sur la réserve de leur gros sac vitellin. Les alevins proches d'une taille de 20 mm, n'apparaissent qu'au moment de la nage libre, vers la troisième semaine. Ils semblent chercher les endroits les plus sombres et ne s'éparpillent que lors des distributions de nourriture. Ils se déplacent par petits bonds (comme dans la Nature), pour ne pas être entraînés par le courant. La croissance au début rapide se ralentit. En premier, l'alevin mange de la très fine nourriture carnée ; micros vers et larves de moustiques finement coupés avec un apport de spiruline en poudre, puis ensuite des nauplies d'artémias.
Nourriture : Omnivore, avec une forte prédominance pour le carnée. Dans la nature il chasse à l’affût prêt à bondir sur une proie que le courant lui apporte. Dans un milieu confiné comme un aquarium il apprécie Les ; daphnies, vers de vase et autres larves d'insectes, les petits vers de terre, la chair de moule ou de crevette et les petits morceaux de poisson sont mangés. Les fruits font aussi parti de son menu pour l’apport de fibres. Les diverses nourritures sèches ou lyophilisées sont très mal acceptées. Exception, pour les comprimés contant de la spiruline.
Remarques : Il est important de permettre l'ingestion de grains de sable, de débris de plantes. Ces diverses particules favorisent la trituration stomacale nécessaire à une bonne digestion. Il supporte très mal les substances azotées présentes dans l'eau (Nitrites NO2 - Nitrates NO3 - Ammoniac NH3), c'est pourquoi des changements d'eau réguliers sont indispensables !
Taille : Mâle 10, femelle 8 cm en aquarium.
Eau : pH: 6,5 à 7,0.Dureté : 2 à 14°dGH,
optimal 6°dGH pour la reproduction. DKH: 2 à 4°
Température : 25 à 31°C,
optimal 26-27°C. Reproduction à partir de 28,5°C.