Photo / Otto Böhm.
Synonyme : Characodon multiradiatus.
Historique : La première description date de 1904 par Meek. Cette espèce a été importée pour la première fois en 1978 par le Dr. Radda.
Habitat : À une altitude de 2597 mètres d'altitude (mètres au-dessus du niveau de la mer) il a un climat tempéré sous- climat humide avec des pluies d'été. L’espèce ne fréquente que les eaux ou la température ne dépasse pas les 17°C, la conductivité 111 µS et une Dureté de 13°dGH. Dans les bassins de la Balsas et Lerma-Santiago rivières dans les Etats de Mexico, de Michoacan et de Queretaro. Il évolue principalement en eaux peu profondes, dans un environnement ou le courant est quasi inexistant, comme des étangs ou des fossés, dans les zones à végétation submergée où ils peuvent trouver un abri contre les prédateurs. Le régime général de cette espèce se compose de douze composants alimentaires, dont onze sont d'origine animale. Hyménoptères, collemboles et les chironomes représente le pourcentage le plus élevé de l'ingestion. G. multiradiatus est comme une espèce carnivore à tendance entomophages.
Originaire : Mexique central. La partie supérieure du bassin du Rio Lerma.
Description : Le poisson jaune G. multiradiatus, aussi appelé mexcalpique de Lerma, est une espèce vivipare. Le corps est de forme allongé la couleur dominante pour les deux sexes est jaune à gris-jaune. La moitié supérieure du corps est plus terne, la partie ventrale dans certaines populations peut être colorée en jaune ou jaune crème. Le mâle présente sur ses nageoires ; dorsale 28 rayons, anale 28 rayons, et caudale, une pigmentation plus foncé, voir noirâtres dans certains groupes. Les nageoires peuvent être d’une coloration jaune vives pouvant aller jusqu’à l’orange avec sur les bords un liseré noir. Des variances en coloration peuvent être observées et mérite un débat.
Dimorphisme sexuel : Le mâle, présente un corps plus petit avec des nageoires légèrement plus imposantes. La partie ventrale est moins rebondie que la femelle.
Comportement : Poisson grégaire, vif. Fragile dans sa maintenance il faut le maintenir uniquement en bac spécifique. Très bon comportement, il aime vivre en petit groupe de plusieurs individus. Prévoir 1 mâle pour 2 à 3 femelles.
Milieu : C’est l’espèce la plus délicate à maintenir en aquarium. Le bac d'un volume minimum de 80 litres plutôt allongé, pour une petite dizaine d'individus. Un éclairage intense de 1 watt pour 2 litres d'eau, comportent des zones de végétation très dense, avec uniquement des plantes d’eau froide ; Ceratophyllum, Myriophyllum scabratum, Lysimachia nummularia, Cardamine lyrata, Vallisneria spiralis, Fontinalis antipyretica et des plantes de surfaces comme ; Lemna minor, Riccia fluitans, qui peuvent servir de refuge. Très bon nageur un espace dégagé, lui est consacré pour sa nage libre. Le fond est recouvert d'une couche de sable type Loire de préférence de couleur sombre. Des éléments décoratifs comme des grosses pierres, des racines participent à se rapprocher de son biotope naturel. Pour sa maintenance la température de l’eau est problématique celle-ci ne doit pas dépasser les 17°C (éventuellement 20°C sur une très courte période) et ne pas descendre en dessous de 10°C. Dans une eau trop chaude l’espèce développe de multiples infections, qui se traduisent par une mort certaine comme ; Gyrodactylus mexicanus, un parasite infectant les nageoires de Girardinichthys multiradiatus. L’eau doit être limpide, elle est filtrée sur une masse importante pour retenir un maximum de dépôt. La raison est très simple comme le débit ne doit pas être au-delà de 1 fois ½ le volume en 1 heure, il faut donc compenser. Nettoyer les masses filtrantes toutes les 4 semaines. Changement d'eau hebdomadaire de (25 à 30 % par semaine). Moins exigeant sur les paramètres physico-chimiques, il accepte un ph de 6,0 à 7,5 et une Dureté ne dépassent pas les 15°Dgh (ne pas choisir les extrêmes, préférence 12-13°dGH).
Explication et Reproduction : une étude sur les souches sauvages a été effectué en voici les résultats. Les femelles qui ont accès à un seul sexe masculin sont plus susceptibles de devenir enceintes si le mâle est homogamétique que s’il était hétérogamétique. Ce type a quatre explications possibles: (a) les femelles ont copulé avec les deux types d'hommes, mais la capacité des spermatozoïdes hétérogamétique pour l’insémination des ovules ont été réduites, (b) à la fois le taux de copulation et la fécondité étaient similaires entre les paires homogamétiques et hétérogamétique, mais les embryons hétérogamétiques étaient moins viable; (c) des femelles ont copulé seulement avec des mâles génétiquement compatible, ce qui est le plus souvent susceptible de se produire dans les paires homogamétiques, ou (c) la fécondité était la même entre les paires homogamétiques et hétérogamétique, mais les femelles refuse le plus souvent de s'accoupler avec des mâles hétérogamétique qu'avec des mâles homogamétiques. Quelques couples de chaque association étaient fertiles, en conclusion le sperme hétérogamétique semble être capable d’inséminer les ovules. La taille des portées n'étant pas différente entre les deux types de couple, donc embryons hétérogamétiques ne sont pas nécessairement viables (b). Il n’est pas à exclure une possibilité que les femelles peuvent détecter une compatibilité post-zygotique avec un mâle avant l'accouplement (c), mais une explication plus serrée, compte tenu des résultats des tests sur les femelles sur le choix du partenaire et ainsi d’éviter des copulations indésirables. Il est certain que les femelles sont plus susceptibles de s'accoupler avec des mâles homogamétiques, et ainsi qu'aucun obstacle post-copulation évident existent entre les populations. La sélection sexuelle à travers les divergent choix de la partenaire féminine a favorisé l'évolution de pré-mais non pas des barrières post-accouplement à G. multiradiatus, ce qui a conduit à la différenciation des populations et à la fois l'étendue du dimorphisme sexuel dans le style des parades des mâles, constituant ainsi un cas de spéciation (processus évolutif par lequel de nouvelles espèces vivantes apparaissent).
En conclusion la reproduction est Très aléatoire, c’est la femelle qui choisit le mâle qui lui convient, et pas autrement. La taille de la première maturation sexuelle de la femelle est de 32 mm de longueur standard. La saison de frai a eu lieu entre Mars et Novembre (milieu naturel), ce qui correspond aux valeurs les plus élevées de l'indice. Comme d’habitude une bonne nourriture adaptée et maintenir les poissons dans une eau qui fluctue suivant les saisons. Comme le mâle ne possède qu’un andropode (Nageoire anal permettant de transférer le sperme), le mâle est obliger en sorte d’obtenir de l’aide de la part d’une femelle pour cela il use de tout son charme pour en attirer une. La parade est multiple elle est différente à chaque couple. Autrement, le comportement est identique aux autres Goodeidae lors du frai. La femelle après avoir donné son accord (elle adopte une attitude dite de soumission), madame dirige l'acte. Elle attire le mâle par des tressaillements incessants le corps orienté en biseau, tête vers le bas. Attiré par se manège, il s’approche de la femelle en présentant son dos et ses nageoires toutes déployées, en exécutant des figures en boucles. Puis la femelle incline son corps pour faciliter la copulation. Le mâle se présente de façon que la partie génitale du mâle et femelle sont pressées l'une contre l'autre. Les spermatozoïdes, mobiles avant leur émission, ne sont pas injectés par de multiples saccades, mais transférer. La durée de gestation est en moyenne de 55 jours environ. Pendant cette période, la mère produit un placenta, par l'intermédiaire duquel s'effectuent les échanges gazeux et nutritifs avec sa progéniture. En fin de gestation, le ventre de la mère est dilaté à un tel-point que les futurs alevins peuvent être aperçus dans la poche. Souvent, l'accouchement se durant la nuit pendant la période du premier croissant de lune jusqu'au dernier croissant. Ainsi les chances de survie sont plus élevées. Quand la femelle libère les alevins elle se positionne près du sol, la première partie du corps qui apparaît est la queue et la face ventrale dirigée vers le haut (les mort-nés, sont expulsés la tête en avant). Dans un premier temps ceux-ci restent immobile, puis prennent rapidement leurs libertés en se réfugient dans les plantes en surface. Il est indispensable qu'ils trouvent tout de suite leur première nourriture). Les algues jouent éventuellement un rôle dans leur développement, mais l’alimentation principale reste des nauplies d'artémias ainsi que du plancton d'étang tamisé ou des nauplies de cyclops. Par la suite, les artémias adultes leur assurent une croissance rapide. Une particularité pour cette espèce est que la femelle ne stock pas de gamètes contrairement aux Poeciliidés. Chaque ponte demande donc un accouplement qui donnera naissance à 10-20 jeunes, rarement 30 alevins, ils mesurent à la naissance près 10 mm.
Nourriture : Le régime alimentaire doit être très varié. Il se compose d'une part de toutes les formes de proies vivantes; Larves de moustiques, daphnies, artémias, cyclops. Tous les aliments en flocons, sans oublier le congelé. En milieu naturel cette espèce s’alimente de douze composants alimentaires, dont onze sont d'origine animale. Hyménoptères, collemboles et les chironomes représente le pourcentage le plus élevé de l'ingestion. G. multiradiatus est comme une espèce carnivore à tendance entomophages.
Particularités : La famille des Goodéidés (Vivipares des hauts plateaux) fait partie des vraies vivipares de l’Ordre des Cyprinodontiformes ayant un mode de reproduction unique. Ils ne disposent pas de connexion « placentaire » entre l’embryon et la mère. Par contre l’embryon se nourrit dans la cavité ovarienne à travers deux « rubans », les trophotaenia. Il s’agit d’une forme de reproduction originale rendue nécessaire par la pauvreté de la masse vitelline de l’œuf. C’est à travers les trophotaenia que s’effectuent l’alimentation en nourriture et l’échange gazeux. Les Goodéidés mâles de disposent pas de gonopode développé à partir de la nageoire anale. Dans cette famille, les femelles de stockent pas le sperme comme c’est le cas chez les Poeciliidés, elles doivent, après chaque mise bas, être à nouveaux fécondées. Il faut savoir aussi que la température du corps n’est pas constante, elle s’adapte à la température de l’environnement. A une température élevée, au-delà de 17°C sur une période prolongée l’espèce ne survie pas.
Taille : Mâle 3,5 cm femelle 5 cm.
Eau : pH: 6,0 à 7,5.Dureté : de 10 à 15°dGH. Idéal 12-13°Dgh.
Température : 10°C minimum à 17°C. L’espèce a besoin d’une température fluctuante tout au long de l’année pour se reproduire dans des bonnes conditions.