Synonyme : Inconnu.
Historique : L’espèce a été mentionnée pour la première fois en 1989, dans une monographie de Kullander et Nijssen. L’importation débute en 1992 pour la Hollande et la Belgique.
Habitat : il séjourne dans des eaux claires, ou le courant reste constant même en saison sèche. Le lit de la rivière est jonchez de gros rochers polis par le courant, ceux-ci forment par endroits des entonnoirs qui retiennent de vastes retenues d’eaux. Quelques zones de sables apparaissent ici et là. La végétation est absente on ne la trouve que sur les abords des berges. Les paramètres physico-chimiques dans la nature sont ; pH 6,0 à 6,8 (il supporte des valeurs plus hautes) à moyennement dure de 5 à 12°Dgh et une température de 22°C à 27°C.
Originaire : Endémique au Venezuela, plus précisément sur le Rio Aro, l’un des affluents du fleuve Orénoque.
Description : Il ressemble énormément à Guianacara ( Acarichthys ) geayi, mais il se trouve à plus de 1200 km de chez lui. Il se distingue nettement par la coloration rouge des opercules, autrement les caractères communs sont identiques aux géophages : Il possède un corps au profil céphalique abrupt, haut et modérément comprimé latéralement, l’œil est situé assez haut sur la tête, la bouche en position terminale de petite taille s’ouvrant horizontalement. La base des nageoires dorsale et anale sont recouvertes d’écailles, tandis que la partie antérieure de la joue est dépourvue d’écailles. Les opercules sont teintés en rouge. Les marques mélaniques caractérisées, comme la barre à travers de l’œil, la barre verticale entourée de deux barres blanches, tache ronde pour le mâle adulte et noire sur le flanc. Le mâle atteint les 12 cm la femelle reste plus petite 8 cm environ.
Dimorphisme sexuel : La femelle est plus petite elle possède une livrée qui représente une barre noire en travers du flanc et les deux premiers rayons noirs sur les nageoires ventrales (attention les mâles dominés ont la même livrée que les femelles). Seule la forme de la papille génitale est un caractère d’identification sûr ; elle est obtuse et légèrement dirigée vers l’avant pour la femelle, elle est pointue et dirigée vers l’arrière pour le mâle.
Comportement : Espèce, robuste, ils sont considérés comme paisibles. Ils ne touchent pas aux plantes et ne creusent pas énormément le substrat. Après la distribution de nourriture, ils ont le réflexe de filtrée le sable comme tous les « géophages », une petite bouchée qui est vite rejetée par les opercules et la bouche. Territorial en couple, en période de reproduction ils sont belliqueux. Les mâles d’un même groupe sont très querelleurs entre eux. Ils ne supportent pas du tout de courtiser à deux la même femelle. Il s'en suit des poursuites effrénées jusqu'à la soumission du plus faible. La présence d'autres mâles est cependant indispensable car un mâle seul harcèle davantage les femelles.
Milieu : Un bac d'au moins 200 litres pour 2 mâles et 4 à 5 femelles. Le substrat est constitué de sable fin d'une épaisseur minimum de 7-8 cm, qui ne doit pas comporter d'aspérités qui pourraient endommager les filaments délicats de ses ouïes, au moment qu'il tamise le sable, pour chercher de la nourriture. Malgré qu’il ne bouleverse pas le décor ni les végétaux, il faut mieux prévoir une plantation robuste, entourée de gros cailloux pour éviter un éventuel déracinement. Quelques bouquets épars de plantes au centre peuvent servir à délimiter les territoires des femelles. De nombreuses racines tourmentées offrent un asile aux alevins et aux femelles en incubation. Des roches plates, des pots de fleur ou des noix de coco sont disposées pour former des cavernes elles serviront de substrat de ponte, et permet à la femelle d'échapper au mâle à travers le décor. La filtration ainsi que le brassage doivent être efficaces pour assurer une bonne oxygénation et une eau débarrassée des particules en suspension. Trois le volume du bac par heure est fortement conseillé, avec un nettoyage régulier des masses filtrantes pour éviter tout colmatage. Pour une bonne maintenance et un développement rapide, les changements d’eau sont à effectuer toutes les semaines 30 à 40 %. Les paramètres physico-chimiques de l'eau peuvent être compris entre 6,5 et 7,5 pour le pH (il a une préférence pour une eau légèrement acide), une Dureté de 6 à 19°dGH, température 24-27°C. De fréquents changements d'eau sont assurés chaque semaine, d'une valeur de 35 à 40% du volume du bac. L'intensité lumineuse peut varier de moyen à fort.
Reproduction : Facile, il s'agit d'une espèce polygame; le mâle se reproduit avec toutes les femelles prêtes à pondre l'alimentation a un rôle très important, elle doit être diversifiée, avec des proies vivantes. Ici les paramètres ne sont pas primordiaux, il faut simplement rester dans des valeurs optimales, avec un PH qui ne dépasse pas 7,5. Faire des changements importants d'eau, suivis d'une élévation de la température à 27°C. Quand le bac de maintenance n’est pas assez spacieux, il faut soit retirer le couple ou enlever les autres occupants. Lors de la parade nuptiale, le mâle attire sa partenaire en multipliant des accoutrements les plus diverses : tremblements du corps et des nageoires, etc.…En réalité, c’est la femelle qui décide et qui choisit son futur partenaire elle s’approprie un territoire qui peut dépasser le m² et creuse des tunnels sous les roches, elle évacue tout il n’est pas rare que des tunnels sous roches atteignent les 20 cm en horizontal. Mais en milieu fermé comme l’aquarium, certaines femelles préfèrent un pot de terre renversé ou une grosse noix de coco. Pendant les préparatifs de madame, monsieur lui change de livrée. Subitement le mâle prend une teinte d’un jaune doré, et la tache ronde devint plus marquante ainsi que la barre oculaire. Après une longue parade amoureuse la femelle dépose les œufs sous la voute qui sont immédiatement fécondé par le mâle. Jusqu’à 500 œufs jaunâtres et opaques y sont déposés. Aussitôt le frai terminer la femelle expulse le mâle, celui-ci surveille alors activement le territoire et se positionne souvent au-dessus du nid, malheur a tout intrus, qui voudrait si aventurer. Pendant ce temps la femelle ventile les œufs et prodigue les soins nécessaires à l’éclosion. Il faut attendre 5 jours à 27°C pour la nage libre, Les alevins sont très petits ils mesurent environ 1,5 mm, ils stationnent toujours près du substrat. Les géniteurs continuent à garder leurs progénitures en se servant du tunnel comme repère en cas d’alerte. Pendant cette période la mère apparait avec un masque de garde, un triangle sombre sur son front, la barre oculaire noire ayant disparu, les deux premiers rayons des ventrales sont d’un noir beaucoup plus intense. Le mâle a, lui aussi, modifié son patron. Le triangle sur le front est également visible chez lui, les deux premiers rayons des ventrales apparaissent et la barre oculaire noire est complètement estompée. Seule la tache ronde est apparente et ne s'est pas transformée en barre verticale noire. Au départ de leurs vies, ils ne prennent que des proies mobiles comme des ; nauplies d'artémias fraîchement écloses. En principe, ils délaissent la nourriture tombée au sol. Ils engloutissent des cyclops après deux semaines, puis des crevettes écrasées, cyclops, petits vers et nourriture sèche. Pendant cette période, il faut effectuer de réguliers renouvellements d'eau et assurer une bonne aération. Petit à petit, les jeunes se séparent de leurs parents, seuls ils se débrouillent en se cachant dans les moindres anfractuosités du décor.
Nourriture : Accepte toutes les nourritures habituelles, mais avec une préférence pour de la nourriture vivante ; petits vers de terre, artémias, larves de moustiques. Congelés ou fraîche; krill, chair de moule, filet de poisson et de crevette. Un complément végétal, comme des épinards et des petits pois écrasés. Aliments en flocons.
Taille : Mâle 12, femelle 8 cm.
Eau : pH: 6,0 à 6,8. Accepte un pH de 7,5 Dureté : de 5 à 12°dGH.
Température : 22 à 27°C.