Symphysodon Discus 1er partie

La Grande Historique, les plus grandes dates :
1922- Johann Natterer ramène vivant (du Rio Negro) un seul exemplaire qui ne resta pas en vie très longtemps.
1840- Johann Jacob Heckel : biologiste autrichien, fait publier une revue sur l'espèce que Johann Natterer découvrit « le genre Symphysodon ».
1862- Gunther : fait une description pour le British muséum.
1865- Burckhardt : donne une autre description d’un discus, péché dans le Lago Téfé lors de l’expédition de Clément Joubert.
1875- Steindachner : biologiste Autrichien, reprend et complète l’œuvre de Heckel.
1903- Pellegrin : docteur en médecine, fit une description de la variété aequifasciata aequifasciata dit également « discus vert ».
1921- Est une date qui va marquer une réussite non négligeable dans l'exportation de l'espèce. C'est la première fois qu'une acclimations est réussi chez Eimecke de Hambourg.
1928- Praetorius : collecteur, découvre en 1928 quelques exemplaires dans le bassin amazonien, mais ils meurent avant d’arriver à Berlin.
1930- la firme « Aquarium Hambourg » obtient un arrivage annuel régulier de quelques exemplaires, mais sans résultat de reproduction.
1932- Les frères Griem : Réalise la première importation de discus.
1933- Dwigth Winther ; habitant à Pittsburg, fît à New York l'achat de Dicus et obtenue une ponte sans éclosion.
1934-Mr. F. Barret de Philadelphie observe en 1934 la première éclosion, mais les alevins sont dévorés par le couple.
1935- le docteur Dodd, mais en évidence le rôle du mucus parental dans la survie des alevins. La même année Armbruster à Philadelphie : Réussit la première reproduction, les poissons vécurent sept ans sans se reproduire. Idem en Allemagne Mr. Beierlein élève quelques sujets (40).
1939- les allemands, Mr Hoffman et Mitsch réussissent à eux deux l'élevage d'une centaine de jeunes.
1946- L'entreprise Paramount Aquarium de New-York organise et finance une expédition pour capturer des symphysodon. Avec un chiffre impressionnant de 150 000 poissons récoltés, il n’y avait aucun discus. La même société finance une expédition organisée par Cochu pour pêcher des sym-physodons dans un affluent de l’Amazone à l’aide d’indigènes. Ce fut un aboutissement avec quatre dizaines de spécimens.
1947- Mr. Cochu réussi la reproduction avec l'un de ses couples pêchés et obtient pas loin de 600 alevins.
1953- Mr. Dodd réussi à reproduire le discus, avec une ponte de 600 alevins. Plus modestement Mr. B. Merstein réussit l'élevage d'une trentaine d'alevins à partir d'un seul couple.
1956- Edouard Smidt Focke (gynécologue). En collaboration avec le docteur Meder, réussissent une reproduction suite à un échange de reproducteur. La même année suite à c'est observations le docteur Meder publia dans une revue allemande.
1956- Danny DiCoco (peintre en bâtiment), réussi la reproduction de plusieurs espèces de discus (1956-1966).
1957- première reproduction avec les 60 alevins du Dr Scmidt et le Dr Meder.
1959- plusieurs éleveurs allemands réussissent la reproduction du Symphysodon.
1960- Léonard P. Schultz ichtyologiste commença à faire une révision du genre « Discus » nom d'appellation pour la vente.
Ils sont donc répartis comme suit : 1960- les aquariophiles les plus expérimentés réussissent avec succès la plupart des espèces.
1961-Symphysodon aequifasciatus axelrodi est ainsi nommé en honneur du docteur Axelrod qui récoltât de nombreux discus, et auteur de plusieurs ouvrages de référence.
1966-R. Rothley : publia dans la revue Aquarama, une synthèse sur cinq années de maintenance et de reproduction sur les discus. Il avait réussi la reproduction sur cinq générations, de discus. A partir de cette date le phénomène Discus pris de plus en plus d'ampleur.

Habitat : Dans les rivières, les bras morts, lacs (lagos) envahies de branches, dans des eaux souvent turbide à faible courant. Un couvert végétal important représentant un cahot infranchissable. Le substrat est un composé d'argile-humus-sable ou la végétation aquatique au sol est très souvent absente pas manque de lumière en raison du taux des matières organiques mélangées aux eaux (eaux noires) ou de la densité du limon en suspension (eaux blanches). Dans les eaux dites claire la végétation est là abondante. Par-contre tous les types d'eaux ont un seul point commun la Dureté de 0 à 0,8° dGH.
Originaire : d’Amérique du sud le fleuve Amazone mais plus précisément pour le ;

Symphysodon discus (Heckel) : Rio Négro, jusqu'à Manaus, Calderon, et aussi le Rio trombetas, Rio abacaxis .

Symphysodon aequifasciata aequifasciata (vert) : Présent sur une vaste zone : aux frontières de la Colombie, Équateurs, Pérou. Principalement l’ouest de l'Amazonie : Rio Japura, Rio Putumayo, Rio Yica, Lago Coari, région de Téfé ; Rio Téfé (2), Lago Téfé, Rio Tapaua, Lago Ca-lambé ….......

Symphysodon aequifasciata haraldi (bleu) : Originaires de la région des lacs du Rio Ma-nacapuru, Lago Manacapuru, Lago Grande de Manacapuru, Lago Jacaré, Lago grandé inanu........

Symphysodon aequifasciata axelrodi (brun) : Etat du Para (État du nord du Brésil, centré autour de l'estuaire de l'Amazone. Avec une superficie de 1 247 689 km²), jusqu'à Manaus. Rio Parure, Rio Tocantins, Delta de l'Amazone, Arlenquer, Santarem, Rio Trombetas, Rio Uatuma, Rio Urubu, Rio Aturia, Rio Anambé, Lago Cururu, Rio Madeira, Rio Beruri, Rio Nhamunda, Rio Trom-betas........

Description Morphologique :
Tous les symphysodons discus, possèdent un œil noir alors que les symphysodons aequifasciatus, ont un œil rouge

Symphysodon discus (Heckel) :
De forme discoïde, la ligne latérale commence juste derrière l’œil et parcours les trois-quarts du corps en formant un arc. Celle-ci subit une inflexion pour repartir légèrement en dessous en une ligne horizontale jusqu'au début de la nageoire caudale. Les opercules sont très développés. Facilement identifiable grâce aux bandes disposées verticalement, la première est située au niveau de l’œil, la deuxième au milieu du corps et la dernière sur le pédoncule caudale. Le patron de cette espèce offre une robe relativement constante. Les variations sont principalement observées sur les vermicules horizontales bleu-violacé et brun-rouge leur nombre et largeur varient ainsi que l'intensité de la coloration. Il existe un symphysodon (Heckel) d'une coloration d'un jaune orangée éclatant.

Symphysodon à dominance (Vert) :
Tous les symphysodon possèdent la même morphologie seul la robe est différente. Possède un corps jaunâtre, la partie ventrale est bleu-vert avec des taches rouges. La nageoire dorsale ainsi que l'anale possèdent quelques vermiculures rouges alors que les nageoires ventrales sont rougeâtres.

Symphysodon à dominance (Bleu et royal bleu) :
Le corps est jaunâtre possède des vermiculures bleues qui recouvrent le dessus du corps et en partie le reste du corps en discontinue, ont les retrouvent sur les nageoires dorsale et anale quelques vermicules apparaissent sur la partie ventrale. Les nageoires ventrales sont d'une couleur rougeâtre. Les plus beaux sujets sont ceux rayés de bleu irisé sur l'ensemble du corps, avec les nageoires ventrales rougeâtres (royal bleu).

Symphysodon à dominance (Brun) :
Tous les Symphysodons dans leurs milieu naturel possèdent un demi-cercle noir à la base de la nageoire dorsale et anale, cette marque est peu visible sur le brun. Les nageoires ventrales sont rougeâtres. La couleur de ce poisson peut varier énormément, de caramel, brun-orange, brun-jaunâtre et même dans des colorations rougeâtres.

Symphysodon à dominance (Rouge) :
Très grande ressemblance avec le discus brun, la différence est uniquement sur les parties supérieures et inférieures du corps qui sont intensément rouge.