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     Mikrogeophagus ramirezi. Anciennement ( Papiliochromis ramirezi )

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    AuteurMessage
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    Mikrogeophagus ramirezi. Anciennement ( Papiliochromis ramirezi ) Empty
    MessageSujet: Mikrogeophagus ramirezi. Anciennement ( Papiliochromis ramirezi )   Mikrogeophagus ramirezi. Anciennement ( Papiliochromis ramirezi ) I_icon_minitimeSam 23 Avr - 20:57

    Mikrogeophagus ramirezi. Anciennement ( Papiliochromis ramirezi ) Mikrog10
    Photo/pisciculture de Stalens

    Synonymes : Apistogramma ramirezi, Microgeophagus ramirezi.
    Historique : Manuel Vincente Ramirez, l'a découvert  pour la première fois en 1947 et décrit par Harry et Myers en 1948.
    Habitat : Essentiellement rencontré dans de petits cours d'eau, mares, lacs, dans des régions de plaines semi-désertiques. Dans une eau avec un pH très bas avoisinant des valeurs proches de 5,0. La Dureté est à peine mesurable 0-1°dGH. La température est élevée puisqu'elle dépasse souvent les 28°C.
    Originaire : Ouest du Venezuela ; Rios Meta, rios Oretuco. Colombie ; Rios Guarrojo, riosYucao.
    Description : Le corps, de forme ovoïde, est relativement élevé et comprimé latéralement. Chez le mâle les trois premiers rayons dorsaux, sont particulièrement développés, surtout le second et le troisième, la nageoire dorsale comprend 20 rayons. 7 barres verticales sont plus ou moins visibles, elles peuvent même disparaître complètement en cas de stress ou à cause d'un changement de comportement, ce phénomène est encore plus visible sur une souche dite (sauvage). La plus accentuée se situe sur la tête elle est arquée, part du bas de celle-ci en traversant l’œil pour terminer vers la dorsal. Une tache noire légèrement ovoïdale, apparaît sur la troisième bande. Les autres nageoires sont transparentes sur fond jaunâtre et arrondies ; l'anale et la caudale sont ponctuées de bleu et de  rouge-orangé, tandis que les ventrales sont d'un bleu métallisé avec les premiers rayons noirs. Il est difficile de donner une coloration type, car dans le milieu naturel il existe une multitude de colorations avec des pigmentations très diverses, de plus les éleveurs professionnels ont accentués ce phénomène en croisant des souches distinctes. La coloration de sa robe est généralement d'un jaune lumineux et chaud particulièrement sur la partie avant du corps, avec des vermiculures bleues métallisées, y compris sur la longueur de la tête. Pour rehausser l'ensemble l'iris de  l’œil est rouge. La coloration jaune commence  à  s'estomper au niveau de la moities de la longueur de l'abdomen pour ne plus être présent sur la longueur de la queue, par-contre les écailles sont ponctuées de la couleur bleu métallique avec des intensités différentes. Le ventre de la femelle est plus marqué avec une coloration  rougeâtre.
    Dimorphisme sexuel : Le mâle possède le deuxième rayon de la nageoire dorsale très long. La femelle est plus petite, son ventre est rougeâtre et plus rond.
    Comportement : Pacifique, timide, légèrement territorial. Il peut cohabiter avec des espèces calmes, ne risquant pas de le menacer.
    Milieu : La maintenance de l'espèce reste soumise à quelques règles simples. L'achat d'un osmoseur est  vivement conseillé pour l'installation de nos hôtes. Le bac, d'une capacité  de 100 litres pour un hébergement de 6 individus (4 femelles, 2 mâles), doit offrir de nombreuses cachettes en forme de grottes. Le sol, foncé et de granulométrie fine à moyenne, le décor par une plantation n'est pas nécessaire pour héberger cette espèce. Dans son biotope naturel Papiliochromis ramirezi n'en possède pas, par-contre il est souhaitable de mettre des racines de tourbières, noix de coco coupée en deux et des pierres plates qui lui sert en même temps de support de ponte. Prévoir pour le rassurer un éclairage tamisé, ou alors il faut corriger le flux lumineux  avec des plantes flottantes. De nos jours la maintenance se révèle être beaucoup moins stricte qu'auparavant, mais il faut faire attention aux qualités physico-chimiques de l'eau tout d'abord le pH, compris entre 5 et 6,8, une Dureté entre 1 et 5°dGH, avec un maximum de 10°dGH, certains aquariophiles rajoute de la tourbe pour éviter une chute du Ph et par la même occasion introduise des acides humiques, la température élevé entre 26 et 30°C,  optimal 28°C. Pour résumer, en ne respectant pas ses valeurs, leurs espérances de vies déjà courtes seront encore réduites. La filtration n'est pas non plus à négliger avec un brassage de deux à trois fois le volume en une heure, avec rejet en surface  uniquement.
    Reproduction : Pondeur sur substrat découvert. Le couple doit se choisir  librement. C'est pour cela  qu'au départ il faut uniquement des jeunes 2 femelles pour 1 mâle (moins sensible au changement de milieu). Un régime alimentaire bien équilibré, aide au déclenchement du frai, il se décompose; de flocons, surgelés, proies vivante. Les paramètres de l'eau pour l'élevage sont identiques  au paragraphe « Milieu ». Dès une taille proche de 3 cm, le mâle part courtiser les femelles, puis un couple se forme. La femelle alors commence légèrement à se transformé avec un ventre rouge et bien arrondi, le mâle fait éclater ses couleurs. Puis le couple prend possession d'un territoire qu'il va défendre contre tous intrus. Quand la femelle est prête, le mâle parade autour d'elle, cette action peut durer alors plusieurs heures. Puis ils se trouvent un emplacement sur le territoire, souvent un support plat comme une pierre, qui sera inspectée et nettoyée. Parfois ils creusent des petites dépressions dans le sable d'un diamètre de de 6 à 7 cm. Le moment le plus attendu est visible lorsque le tube de ponte  (oviducte) de la femelle et l'organe du mâle (spermiducte) apparaît  juste avant le frai. Tout d'abord la femelle fait plusieurs passages en se frottant sur le site de ponte sans déposer ses œufs. Puis d'un seul coup Les œufs, de couleur crème mesurant plus de 1 mm font leurs apparitions, déposés en plusieurs fois, immédiatement suivi par le mâle qui les féconde. Le frai dure en moyenne plus d'une heure, pendant lesquels 100 à 300 œufs seront alignés. Ensuite le couple se relais au-dessus de la ponte, en ventilant et en écartant tout étranger pouvant nuire à leurs descendances. Il est plus sage, lors de la première nuit (seulement en aquarium communautaire), de laisser un faible éclairage pour éviter qu'un poisson ; Ancistrus, Plecostomus...., ne détruise la ponte. Les larves naissent deux jours plus tard dans une eau à 28°C, avec l'aide des parents qui prennent les œufs en bouche pour briser le chorion (l’enveloppe) et libérer les jeunes. Immédiatement réunis les alevins sont transférés dans une petite dépression creusée au-préalable, souvent déplacés jusqu'à  la nage libre qui intervient 5 jours après la naissance. Ils sont alors nourris de très fins aliments en poudre, de nauplies d'artémias vivantes, micro vers. Toujours surveillés par le couple, les alevins se déplacent en essaim, au fur et à mesure des jours cet essaim devient moins compacte les  jeunes prennent peu à peu leurs dépendances, beaucoup ne survivront pas aux prédateurs présent dans le bac qui les considèrent, comme de la nourriture facile à gober. Il est alors préférable de ne pas attendre ce moment et de transférer les jeunes dans un bac spécial de grossissement. La croissance est  rapide avec une nourriture de qualité, plusieurs fois par jour (3 à 4 fois), ne pas surdoser risque important d'une pollution du milieu. Attention aux brusques variations des qualités physico-chimiques de l'eau, faire de fréquents renouvellements d'eau sans oublier les siphonages des déjections et déchets déposés sur le fond. Très important l'eau renouvelée doit avoir la même température que celle présente dans l'aquarium.
    Nourriture : Proies vivantes, congelées, lyophilisées; larves de moustiques, tubifex, artémia, cyclops. Aliment en flocon.
    Remarques : L’or d'un achat toujours prendre 2 femelles pour 1 mâle pour réussir à former un couple. L'incubation artificielle s'impose souvent, afin de sauvegarder le frai, mais dans ce cas les futurs géniteurs perdent un peu leurs instincts et leurs rôles dans la survie de l'espèce. Pour la reproduction et maintenir une Dureté très basse l'osmoseur est indispensable à cause de la tension osmotique, et le bon développement des œufs.
    Particularité : Sensible aux infections de toutes sortes ; L'hydropisie, tuberculose, l'ichthyosporiodose. Supporte très mal les produits chimiques, pas de Nitrite il faut impérativement une valeur de 0 N02,  un maximum de 25 mg/l de Nitrate.
    Taille : Mâle 7, femelle 6 cm.
    Eau : pH: 5 à 6,8. Dureté : de 1 à 5°dGH. Maximum 10°dGH.
    Température : 26 à 30°C,  optimal 28°C.
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