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 Corydoras nattereri ( Corydoras de natterer )

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MessageSujet: Corydoras nattereri ( Corydoras de natterer )   Corydoras nattereri ( Corydoras de natterer ) I_icon_minitimeSam 15 Déc - 6:57

Corydoras nattereri ( Corydoras de natterer ) Corydo11
Photo/ F. Passiron

Synonyme : Inconnu.
Historique : Le découvreur de l'espèce est Johann Natterer, Autrichien naturaliste, zoologiste qui lui donna son nom. Le descripteur de l'espèce est Steindachner en 1876.
Habitat : Séjourne dans les ruisseaux, petites rivières, affluents, les zones de forêts inondées. En eaux peu profondes de 15 cm à 40 cm, dans des endroits ou la température de l'eau peut descendre à 20°C et généralement ne dépasse les 24°C. Il se positionne dans une zone ou le courant est à peine perceptible. Fréquente le bord des berges aux fonds sablonneux dans lesquels il farfouille et se camoufle. Le sol, contient des pierres, des résidus de bois ( racines ), des feuilles. À l'approche du crépuscule ils se rassemblent par centaine à la recherche de nourriture. Dans le sable mou ils peuvent facilement creuser pour dénicher leur nourriture composée de vers, de crustacés et de larves d'insectes, sans pour autant blesser leurs délicats barbillons.
Originaire : Amérique du Sud, cours d'eau côtiers du sud-est du Brésil de Espírito Santo au Paraná.
Description : La tête est relativement courte et munie d'une petite bouche, avec deux paires de barbillons. Les nageoires sont transparentes, elles arbores des reflets métalliques hérissées d'un bleuté très discret. Le corps de nattereri présente une robe qui n'est pas dès plus attrayante. Sa coloration principale est gris clair à jaune, une bande longitudinal est présente sur les flancs, avec des reflets métalliques bleu-vert. La femelle a tendance à être plus grande que le mâles avec une forme plus rebondie vue de dessus. Il fait parti des silures atteignant 6,5 cm de longueur totale pour la femelle et un peut plus de 5 cm pour le mâle. Comme pour les autres Corydoras, les premier rayons des pectorales, de même que celui de la dorsale, se transforment en piquants redoutables et dentelés. Ses flancs sont recouverts de deux rangées de plaques osseuses rectangulaires, dont la disposition rappelle une armure médiévale. Ses plaques dermales lui assurent une protection efficace contre tout prédateur enclin à le mordiller ou à vouloir en faire son repas.
Dimorphisme sexuel : En dehors de la période de reproduction, c'est dire pendant la saison des pluies il est difficile de faire une différence, les femelles sont plus lourdes et plus grosses que les mâles pour une même taille. La femelle semble plus clair que le mâle au niveau de la coloration. Autrement il est impossible de déterminer le sexe à partir des caractéristiques externes.
Comportement : Robuste et paisible. Grégaire il aime vivre en groupes, de plusieurs individus de la même espèce (6 ou 8 minimum). Il occupe l'étage inférieur de l'aquarium passant une partie de son temps à fouiller le substrat à la recherche de nourritures. Il passe aussi par des périodes de repos à l'abri sous une souche. Très bien adapté pour un aquarium communautaire, mais avec des poissons calmes.
Milieu : Un aquarium, à partir de 150 litres. La surface au sol, doit être assez importante, pour qu'ils puissent fouiller le substrat meuble et épais, en sable fin de Loire. Pas de quartz, il blesse les barbillons du Corydoras, et des infections par les bactéries accumulées dans le substrat est toujours à craindre. Une végétation imposante, sur les côtés. L'intensité lumineuse du bac ne doit pas être trop puissante. Des plantes flottantes doivent contribuer à créer des zones abritées ( Riccia fluitans, Salvinia auriculata, Limnobium laevigatum....). , sans l'empêcher d'accéder à la surface pour happer de l'air. Il ne faut pas oublier de rajouter quelques racines de tourbière, de demi-noix de coco et des pierres sans arêtes vives. Il est peut exigeant quant à la qualité de l'eau pourvu qu'elle soit très douce à douce de 4 à 10°dGH, et acide pH 6 à 6,9 maximum, il supporte des valeurs plus élevées, mais il faut quand même mieux respectés des niveaux se rapprochant le plus de son biotope. Pour la température l'eau entre 19 et 24°C, pour la maintenance. Comme il est remuant il lui faut une bonne filtration, il aime un léger courant créer par le rejet d'un filtre. Il faut donc recréer un petit brassage d'eau, de une à deux fois le volume d'eau en 1 heure, pour avoir une eau limpide et propre. L'entretien régulier des masses filtrantes est assuré toutes les 4 semaines. Prévoir un changement d'eau hebdomadaire de 20 à 30 %, un taux de Nitrate très bas inférieur à 20 mg/l est souhaitable pour le maintenir en vie pendant de longues années.
Reproduction : Relativement difficile. L'alimentation a un rôle très important, elle doit être diversifiée avec des proies vivantes, elle stimule le déclenchement du frai. Prévoir 3 mâles pour 1 seule femelle. Les producteurs seront seront sélectionnés à partir de 6-8 mois. Voici le procéder pour aider au déclenchement d'une ponte. Le frais peut se dérouler soit en bac communautaire soit en bac dit de ponte à partir de 50 litres, comportant des plantes à feuilles dures. À l'inverse de beaucoup de Corydoras, ici il est nécessaire d'augmenter la Dureté et le pH. Maintenir pendant une longue période les futurs reproducteur dans une eau à pH acide par exemple 6,5 avec une Dureté faible 4-5°dGH et une température de 20°C. Quand on observe quelques prémices, comme par exemple des chasses, les mâles qui s'affrontent en se poussant réciproquement de la tête ( les combats ne sont pas impressionnant, et n'occasionnent jamais la moindre blessure chez les mâles ), souvent une ou plusieurs femelles sont alors pleines d''œufs. Il faut donc à partir de ce moment là, faire un grand changement d'eau de 25 à 30 % , mais avec une eau, très alcaline, plus chaude pour monter celle-ci à 23°C, puis la laisser redescendre en température, augmenter le Ph vers la neutralité 6,8-6,9 ( le pH ne joue qu'un rôle secondaire, dès pontes ont été observées à pH 6,5 ) et aussi la Dureté vers 8°dGH. Cette méthode est répétée sur plusieurs jours, elle provoque un bouleversement des paramètres physico-chimiques. Tout alors commence généralement à la tombée de la nuit, les mâles poursuivent la femelle et lui donnent sans arrêts des coups de tête. D'habitudes calmes ils deviennent très agiter. Puis la femelle nettoie quelques feuilles ou une petite surface de la vitre de l'aquarium. Lorsqu’elle est prête à pondre. Son ventre se couvre, en principe, de petites taches rougeâtres ( veinages ). Le mâle se place au dessus d'elle. Puis tous deux se déplacent frénétiquement en rond, dans cette position, et s'arrêtent pour nettoyer ensemble un support de ponte. Le mâle incite la femelle à rouler sur le flanc après s'être lui même couché sur le coté en lui caressant le dos et la nuque avec ses barbillons. Puis le couple se placent tête bêche et le frai peut alors commencer par un accolement ventral où la femelle fixe sa bouche à l'orifice génital du mâle, au cours de cet accouplement, le mâle expulse sa semence en eau libre. En même temps, elle pond 1 à 3 œufs à la fois. L'étreinte dure 30 secondes environ. Ensuite les partenaires se séparent. La femelle recueille les œufs de couleur blanc légèrement jaunâtre et transparents, d'une grosseur ne dépassant pas 1,5 mm de diamètre. Elle les transportent dans une poche formée par ses nageoires ventrales. Puis elle va fixer les œufs sur le site choisi et nettoyé. Pendant ce laps de temps les mâles restent indifférents. Ces derniers redeviennent actifs dès qu'un nouveau cycle commence, le frai peut durer plusieurs heures et recommencé tous les 7 jours. Il faut assurer pendant les pauses d'accouplements, de la nourriture vivante aux géniteurs afin qu'ils puissent se restaurer. Au final il faut compter une moyenne de 150 œufs, très collants, qui sont fixés sur l'envers des grosses feuilles de plantes. A 20°C les œufs de couleur beige au début, deviennent progressivement plus sombre jusqu'à ce qu'ils éclosent majoritairement au bout de 6 jours. Les larves sont relativement grandes à la naissance. Par contre leur sac vitellin est petit et est résorbé en 3 jours. Dans le cas ou vous avez choisi le bac communautaire vous pouvez alors intervenir, avec une lame de rasoir si vous souhaitez récupérer les œufs à la main ou couper une feuille. Placer les œufs dans un tout petit aquarium avec l'eau du bac de ponte. Une hauteur d'eau de 7 à 9 cm, puis augmenter d'1cm tous les jours, mais seulement à partir du troisième jours après les naissances avec une eau reposée et aérée depuis plusieurs jours, surtout lors du premier mois de croissance ( il est préférable de garder un œil sur les œufs pour éliminer tous les œufs stériles ). Température 20°C, avec un diffuseur pour créer un courant, et quelques gouttes de bleu de méthylène ( solution à 5 % 2 à 3 gouttes pour 10 litres d'eau ), pour retarder un maximum le développement des moisissures sur les œufs. Il faut attendre que le sac vitellin soit résorbé pour pouvoir commencer à nourrir avec une alimentation liquide ( infusoires obligatoire ). Leur croissance est rapide, quand ils sont âgés de quatre jours, ils sont normalement assez grands pour commencer à manger des micro-vers, de la poudre fine, et des nauplies artémia. Effectuer des petits changements d'eau très régulièrement. Attention à la propreté du bac, une hygiène la plus stricte possible.
Nourriture : Omnivore. Petit vers, insectes, artémias, comprimés lyophilisés, flocons. Un complément végétal est important.
Remarques: En cas de maladie ( très rare ) ne supporte pas la présence de sel à base de cuivre, même en très faible quantité et aussi les surplus de médicaments qui jonchent le sol, pendant et après les traitements ( risque mortel ). Reproduction ; attention au-dela de 20°C, il n'y a pas d'éclosions, et les alevins sont très fragiles quand la température dépasse les 21°C.
Particularités : Il est capable de respirer l'air atmosphérique qui passe dans son sang grâce à son intestin modifié. Il se dirige précipitamment alors en surface pour absorber des bouffées d'air. Puis il regagne les couches inférieures de l'eau plus sécurisantes pour lui. Après en avoir prélevé l'oxygène, il rejette le résidu gazeux par l'anus. Le genre Corydoras se distingue du genre Brochis par le nombre de rayons de la dorsale, pour Corydoras le nombre de rayons est de 6 à 8 et pour les Brochis de 10 à 12 pour les grands spécimens 17 rayons.
Taille : Mâle, plus de 5 cm. Femelle 6,5 cm.
Eau : pH: 6,5 à 6,9. Dureté : 4 à 10°dGH.
Température : 20 à 24°C.
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Corydoras nattereri ( Corydoras de natterer )
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